Le maire interpelle la DSP

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Le président de l’assemblée populaire communale de Béni Djellil, M. Titem Hachemi, semble placer comme l’une de ses préoccupations majeures l’insuffisance de la couverture médicale dont souffrent les populations de sa commune. En prenant attache avec notre journal, il nous a fait savoir qu’il a frappé à toutes les portes des organismes concernés de prés ou de loin par ce problème qui n’est pas des moindres et qui pénalise à plus d’un titre ses concitoyens et ce, afin qu’ils s’attellent à apporter les solutions idoines. Le P/APC est revenu en détail sur les manques que connaît ce secteur dans sa commune. «J’ai entrepris plusieurs démarches pour pallier ces manques mais aussi pour dénoncer le nombre limité de structures médicales. Celles existantes fonctionnent au ralenti de surcroît», dira-t-il tout en souhaitant voir la création d’autres structures de santé pour combler le manque dans des villages qui en ressentent le besoins. «Sur papiers, notre commune possède une polyclinique alors qu’en réalité, elle ne remplit même pas le rôle d’un centre de soins digne de ce nom de par son manque flagrant en moyens humains et matériels. Et cela fait des années que j’ai engagé des démarches auprès des responsables d’organismes de la santé leur demandant de la doter de moyens nécessaires permettant la création de tous les services propres à une polyclinique installée dans une commune. Malheureusement, nos demandes tombent toujours dans les oreilles de sourds. Cela étant, nous continuerons sans relâche à revendiquer le droit à une bonne couverture sanitaire de nos concitoyens. J’insiste beaucoup sur la création d’un service des urgences qui fonctionnera H/24 ainsi que d’autres services indispensables», a expliqué l’édile communal. Et il a ajouté que les deux centres de soins dont l’un est situé au village Milcat et l’autre au village Bounaim, souffrent aussi du manque en matière de personnel médical, notamment la présence permanente de médecins généralistes alors que dans la logique des choses, chaque centre de soins dispose d’un médecin qui travaille à plein temps. «D’abord, notre commune a besoin de la création d’autres centres de soins. Les deux centres de soins que nous possédons en ce moment sont insuffisants pour une commune d’une vingtaine de localités entre villages et hameaux. Si l’on s’en tient à cela, aucun d’eux n’est doté d’un médecin fonctionnant à plein temps, les 6 jours de la semaine», a-t-il dit. Pour terminer, le maire de cette commune rurale enclavée estime qu’en matière de santé publique, tous les clignotants sont au rouge, c’est pourquoi il lance un appel aux autorités compétentes du secteur de la santé et autres pour la concrétisation de ses revendications qui ne sont autres que les cris de détresse des citoyens qui lui font part de leur calvaire chaque jour que Dieu fait, selon lui. «Revendiquer à qui de droit une meilleure prise en charge des malades dans les centres de soins de la commune, est-ce trop demander ?», telle est la question que se pose le P/APC.

L. Beddar

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