L’hôpital sera implanté à Aït Ikhlef

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Le projet tant attendu d’un hôpital de 60 lits, annoncé par le ministère de la Santé en 2015 et inscrit en 2016, semble sur le point de se concrétiser enfin. Le choix du terrain a été fait en fin de semaine dernière par une commission de willaya composée de plusieurs directions. Selon le maire de Bouzeguène, l’infrastructure sera implantée à Imoughlaouène, à Aït Ikhlef. Mardi dernier, une commission constituée d’un représentant du wali, de représentants du secteur de la sante, des ressources en eau, de la DRAG, des domaines, de la DUC, de la DTP, de la direction des forêts, de la protection civile et de l’agence foncière, s’est déplacée à Imoughlaouène, au village Aït Ikhlef dans la commune et daïra de Bouzeguène. Ils y ont procédé au choix du terrain devant accueillir l’hôpital d’une capacité de 60 lits. Selon les autorités, le choix a été fait en respect du plan d’occupation du sol (POS) n°10 décidé il y a plus de cinq années et un procès verbal a été établi à la daïra en présence du chef de daïra et du maire de la localité. «Au nom de la population et des élus, je tiens tout d’abord à remercier tous ceux qui ont fait que ce projet devienne réalité en dépit des restrictions budgétaires. La population peut se réjouir de ce grand acquis, car ce projet est l’un des rares à n’avoir pas été gelés. Les travaux vont commencer dans les prochains jours. Nous avons bénéficié d’une enveloppe d’un milliard de dinars. Les différents services, qui ont fait partie de la commission qui nous a honorés de sa présence mardi, ont tous pris l’engagement de contribuer, chacun à son niveau, au bon déroulement des travaux de réalisation de cet hôpital. La DTP a promis de prendre en charge le désenclavement de la zone en ouvrant des routes vers Chemini. Imoughlaouène va devenir un pôle actif dont bénéficieront tous les habitants de la daïra de Bouzeguène», dira Bessaha Mourad, P/APC de Bouzeguène. Les citoyens de la daïra de Bouzeguene ont accueilli avec satisfaction et soulagement la nouvelle, eux qui souffrent au quotidien des manques qui plombent le secteur de la sante de la région. Ils n’ont cessé de dénoncer notamment la défaillance des prestations de services à la polyclinique de Loudha qui manque cruellement d’effectif et de moyens. Pour une simple radio, on évacue les malades en pleine nuit vers d’autres établissements de santé de la région.

Fatima Ameziane

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