La pollution gagne du terrain

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Une virée à travers la faculté centrale de l’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira renseigne sur l’état de l’environnement qui ne cesse de se détériorer depuis quelques mois. Il est à signaler que, malgré l’existence des services de nettoyage qui effectuent régulièrement des opérations de ramassage de détritus, beaucoup reste à faire dans ce domaine. En effet, tous les départements qui s’y trouvent sont plus que jamais pollués, à l’instar du département des sciences économiques et celui des sciences juridiques (Droit), où les services chargés du nettoyage ont établi une décharge qu’ils ont adossée au mur de la bibliothèque, non loin des sanitaires. Même constat amer au niveau de la faculté des lettres et des langues, où des sacs poubelles remplis sont si nombreux que l’accès aux sanitaires est devenu pénible pour les étudiants. Ces derniers prennent leur mal en patience devant cet état de fait qui dure depuis le mois de décembre déjà. «On se demande ce que fait l’administration devant cette situation pour le moins désolante. On se demande, aussi, si les responsables de l’université se préoccupent de l’hygiène dans le campus et se rendent compte des répercussions d’une telle situation sur le cadre du travail au niveau de l’université», regrette Amine, un étudiant en littérature arabe. Au département des sciences humaines, l’on a, également, constaté un triste décor d’insalubrité. En fait, dans le campus aucun endroit n’y échappe : les trottoirs et les espaces verts sont jonchés de déchets de tous genres. Même l’état de certains bacs à ordures laisse à désirer, témoignant d’un laisser-aller manifeste. En effet, ils sont soit débordés par les déchets, soit très dégradés. Ainsi, c’est un tableau désolant et répugnant qui s’offre aux yeux. Derrière les sanitaires dudit département, une autre décharge immense, constituée d’un amas de sacs poubelles, est visible. Toujours au sein de ce département, des fosses demeurent béantes et ce, depuis plus d’une année. Les dangers évidents que représentent ces excavations sont réels. En somme, l’hygiène au sein du campus de Bouira laisse à désirer et des mesures urgentes s’imposent.

A. C.

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