Djamel Benabdeslam, président du Front de l’Algérie Nouvelle (FAN), a animé une rencontre, hier, au niveau de la maison de jeunes Issiakhem de la ville de Bouira, en présence des militants et sympathisants du parti.
élections législatives oblige, Djamel Benabdeslam s’exprimera sur la collecte des signatures qui s’annonce, d’après lui, sous de bons auspices. «à Bouira, nous avons beaucoup d’élus, donc le problème de la collecte ne se pose pas. Cependant, dans d’autres wilayas, nous devons réunir ces signatures, car nous sommes soumis aux lois de la république», dira-t-il. Evoquant la loi des fameuses 4% pour prétendre à être candidat aux législatives, cette dernière est décrite comme étant injuste. L’orateur compte toutefois sur des «élections transparentes reflétant la volonté populaire». «La carte politique qui découlera de ces élections exprimera la volonté populaire. On ne peut pas créer une loi sur la base d’élections où il y a eu fraude. Nous sommes des militants sincères et cela n’entachera pas et n’empêchera pas notre détermination pour voir aboutir la volonté populaire. Nous sommes un parti de jeunes avec de l’ambition et nous sommes aussi une force de propositions», souligne-t-il. A propos des cadres et des militants du parti, il affirmera que plus de 60% de la composante du FAN est jeune. «Nous n’avons pas des militants ou des cadres de plus de 80 ans, et nous éprouvons à leurs égards tout le respect que nous leur devons», déclarera en substance M. Benabdeslam. Le leader du FAN fera, également, part de certaines de ses appréhensions sur le déroulement du scrutin du 4 mai prochain. «Le vote des corps constitués pose également un sérieux problème, et si aucune volonté politique en haut lieu n’est affichée, les partis politiques ne pourront ni vérifier, ni contrôler ces voix émanant de ce réservoir électoral non négligeable. Nous allons œuvrer pour libérer le vote des corps constitués afin d’avoir des élections libres et sans les injonctions qui pourraient interférer dans ce scrutin», martèlera Djamel Benabdeslam. L’orateur indiquera, à propos de la candidature des ministres qui participeront aux élections législatives, qu’il faut impérativement que l’administration considère ces derniers comme de simples candidats. «La loi leur permet de se présenter à condition qu’ils n’utilisent pas les moyens de l’Etat pour faire campagne et se faire élire. Il s’agit là également, d’une décision politique qui doit être prise en haut lieu et appliquée à tous les candidats», précise-t-il.
Hafidh Bessaoudi

