De nombreux tenanciers de cafétérias du chef-lieu de la wilaya de Bouira ont encore une fois augmenté le prix de la tasse de café proposée désormais à 30 DA. Il y a à peine quelques jours elle était cédée à 25 DA.
Les consommateurs s’indignent devant ces hausses «fortuites» et surtout «outrancières». Les propriétaires de plusieurs cafétérias justifient, pour leur part, cette augmentation par la pénurie et la rareté du sucre, ainsi que l’augmentation du prix du café en grains. En effet, l’association nationale des commerçants et artisans (ANCA) a fait savoir, mercredi dernier, que le prix du café a augmenté de 40 DA le kilo et de 10 DA pour la boîte chez les commerçants du détail au niveau national. Depuis le début de l’année en cours, les citoyens ne cessent de faire face aux augmentations des prix des différents produits alimentaires. Mais ils ne comprennent pas le fait que des commerçants, à l’image des propriétaires de cafeterias, procèdent quand ils veulent et unilatéralement à une augmentation des prix de la tasse de café. «Est-il raisonnable d’ajouter cinq dinars pour deux cuillerées de café ? Avec un kilogramme de café, combien de tasses, pourra-t-on presser ?», s’est interrogé un jeune rencontré devant une cafeteria du centre-ville. Les clients considèrent que cette augmentation est «abusive» et «inconvenante», d’autant plus que la tasse est déjà passée de vingt dinars à vingt-cinq dinars, il n’y a pas si longtemps. Pour rappel, la hausse a concerné même les autres boissons chaudes et fraîches servies dans la cafeterias depuis le début de l’année en cours. Il faut signaler, toutefois, que l’on a procédé à ces augmentations sans procéder au préalable à l’affichage de ces fluctuations de prix, qui deviennent de plus en plus récurrentes ces derniers temps. Le comble c’est que cela se passe sous les yeux des instances concernées lesquelles ne bronchent décidément pas.
Aziz C.