Les villageois interpellent l’APC

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La route reliant le village Seddouk Ouadda à la source d’Ighzer Nétsregoua est dans un piteux état, frisant même l’impraticabilité au moment des pluies. Cette situation pénalise les riverains qui ne savent que faire pour sensibiliser les autorités locales afin qu’elles accordent un projet de réaménagement pour sa remise en l’état. «Cette route, malgré le nombre important de riverains qui l’utilisent, n’a jamais bénéficié d’un revêtement quelconque. Depuis la réalisation du projet ayant trait au changement de la conduite principale d’alimentation en eau potable du village Seddouk Ouadda à partir de la source d’Ighzer Netsrégoua, elle est devenue impraticable pénalisant une dizaine de familles. Dans la logique des choses, cette route mérite bien une couche de bitume. Mais si l’APC n’a pas les moyens pour nous offrir ce Sésame, qu’elle lui étale au moins une couche de TVO pour que nous puissions rentrer chez nous avec nos véhicules. J’avoue que nous avons frappé à toutes les portes des autorités locales, expliquant aux responsables la misère noire que nous endurons depuis les travaux effectués sur cette route mais ils restent insensibles à nos doléances», a déclaré un riverain qui a avoué être le plus touché par la dégradation de cette route en laissant ses véhicules à des centaines de mètres de chez lui pour rentrer à pied à la maison. Il a ajouté que chaque jour, il prie Dieu pour qu’il n’ait pas un malade sinon, il serait obligé de le transporter sur son dos sur des centaines de mètres. La genèse de cette affaire est la suivante. Les habitants du village Seddouk Ouadda, pour palier à d’innombrables pénuries d’eau potable survenues durant la fin des années 90, ont mis en valeur la source d’Ighzer netsrégoua en réalisant un puits et une conduite pour le transfert de l’eau vers le château d’eau grâce aux efforts conjugués de la communauté émigrée qui a participé avec de l’argent et les citoyens du village qui ont contribué avec leur force de travail. Quinze ans après, la conduite principale est truffée de fuites, ce qui a obligé les notables du dit village à solliciter l’APC pour son remplacement par une neuve, un vœu qui leur a été exhaussé. En effet, l’APC a dégagé du budget primitif de l’exercice 2016 une somme de 2.000.0000, 00 de dinars pour le changement de la conduite usée par une neuve. Seulement, l’entreprise a attendu l’hiver pour réaliser le projet sans se soucier des problèmes qu’elle causerait aux riverains. D’ailleurs, elle a terminé les travaux laissant dernière elle une route défoncée, impraticable, notamment au moment des pluies.

L. Beddar

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