«L’ère de la Chkara est révolue au FLN»

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Annoncé par plusieurs médias comme tête de liste FLN à Alger, Abdelmalek Sellal n’a toutefois pas encore retiré les formulaires.

C’est la seule nuance qu’a trouvé à placer le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, qui n’ira pas jusqu’à démentir complètement l’information. Ould Abbès s’exprimait en conférence de presse hier, à l’occasion de l’installation de la commission nationale des élections. «Abdelmalek Sellal est le bienvenu au parti, mais pour le moment il n’a pas retiré les formulaires», dira-t-il avant d’enchainer : «Il a une responsabilité et un engagement avec l’état Algérien et son probable retrait relèvent des hautes autorités». Ould Abbès a par ailleurs affirmé qu’en revanche, huit ministres, membres du comité central, «sont candidats aux législatives prochaines sur les listes FLN». Il s’agit de Boudjemaâ Talaï, Abdelmalek Boudiaf, Abdelwahab Nouri, Abdeslam Chelghoum, Tahar Hadjar, Abdelkader Ouali, Aïcha Tabagou et Ghania Idali. Ould Abbès s’est par ailleurs engagé au «respect de la transparence lors du traitement des dossiers de candidatures». Il a en outre assuré que «l’ère de la Chkara au FLN est révolue», en précisant que ce phénomène «s’est produit en 2012 dans le parti, et l’objectif était de le salir». Pour ce qui est de la révélation des listes définitives du FLN, il a fait savoir que «ça sera fait le 6 mars prochain». Pour ce qui est des candidatures irrecevables au FLN, Ould Abbès à précisé que «toute personne qui a porté atteinte à la personne du Président ne sera pas retenue». A entendre par là que ceux qui ont été contre un quatrième mandat du Président Bouteflika «ne seront pas les bienvenus sur les listes FLN», dira le secrétaire général du parti. Pour ce qui est de la formation du prochain gouvernement, Ould Abbès a expliqué que cela relève des prérogatives du Président et qu’il soutiendrait quoi qu’il en soit la décision de ce dernier. Le secrétaire général du FLN n’a pas caché l’ambition de son parti, débordante même, pour les prochaines échéances : «Nous allons gagner les élections», a-t-il asséné.

Kamela Haddoum.

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