Marche le 20 février à Tazmalt

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La fédération nationale des travailleurs communaux ne compte pas lâcher du lest. En effet, cette entité syndicale a entamé une grève cyclique de trois jours, depuis hier, au niveau national.

Le torchon brûle toujours entre le ministère de l’Intérieur et les communaux qui se disent déterminés à continuer leur protestation contre la dégradation de leurs conditions socioprofessionnelles. «Au premier jour de notre grève, nous avons enregistré un taux de suivi de 75%, au niveau national. A Tizi-Ouzou et Béjaïa, la grève a été suivie à 100% et à 50% à Bouira», a affirmé, hier, Kamel Bahat, le président de ladite fédération. Les grévistes dénoncent «la sourde oreille» du département de Noureddine Bedoui : «Face à l’indifférence du ministère de tutelle quant à nos revendications, nous avons décidé de reconduire notre mouvement de grève pour nous faire entendre», lit-on dans le communiqué rendu public par ladite organisation syndicale, affiliée au syndicat national autonome du personnel de l’administration publique (SNAPAP). Les protestataires comptent organiser une autre grève cyclique de trois jours à partir de la semaine prochaine, les 20, 21 et 22 février. Ce débrayage sera ponctué par une marche qui aura lieu, le 20 du mois, à Tazmalt dans la wilaya de Béjaïa. Les protestataires réclament la refonte du statut général de la fonction publique et des statuts particuliers de tous les corps des communes, ainsi que l’intégration des contractuels et l’élargissement de la prime de souveraineté au secteur des communes. Ils mettent an avant, également, la révision des primes en vue d’une augmentation à 2 000 DA de l’allocation familiale et de l’indemnité de la femme au foyer à 8 000 DA, ainsi que l’application de l’indemnité des agents de l’état civil avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2008. Cette entité syndicale met l’accent, sur «la précarité de l’emploi» qui s’installe de plus en plus dans les communes à cause du «recours abusif» au recrutement dans le cadre du pré emploi de jeunes.

Samira Saïdj

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