«S’il existe des tensions sur les médicaments, produits localement ou importés, elles seront systématiquement maitrisées dans les jours à venir », rassurera le directeur général de la pharmacie, auprès du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Hammou Hafed. S’exprimant sur ces tensions sur les produits de soins ou ceux entrant dans leur composition, le Dr Hafed a répondra qu’elles sont «dues aux retards occasionnés lors du contrôle de leur mise en conformité». Abordant, en outre, l’indisponibilité dans le pays d’une quarantaine de médicaments qui n’ont pas leur équivalent en générique, M. Hafed se contentera de répondre : «lorsque, pour une raison ou une autre, il existe des tensions, elles sont systématiquement maitrisées dans les jours à venir». Intervenant, hier matin, sur les ondes de la chaine II de la radio nationale, M. Hafed a tenu à rassurer que « les programmes prévisionnels d’importation de produits de soins vont permettre de rétablir la disponibilité de certains médicaments ». En plus d’une production locale de traitements avoisinant un volume de 65%, que M. Hamou Hafed chiffre à 196 milliards 440 millions de dinars, (l’équivalent d’un milliard 709 millions d’euros), celui-ci évalue la somme dévolue aux médicaments importés, durant l’année 2016, à un milliard 542 millions d’euros. Il notera que c’est la première fois que la facture des produits de pharmacie, produits localement, dépasse celle de produits importés. Il constate, à cet effet, qu’elle résulte des efforts engagés par les pouvoirs publics pour promouvoir la production du médicament en Algérie. Il explique, en outre, que «c’est à l’Agence nationale du médicament, dont la création date de 2008 et qui n’a finalement été installée qu’avant hier, qu’il appartient, désormais, d’assumer la mission de régulation, d’enregistrement et de distribution du médicament».
L O Challal
