Les forces combinées de sécurité viennent d’intervenir encore dans les coins sensibles de la Kabylie et de l’Est du pays. En effet, pas moins de six casemates ont été découvertes et démolies par l’ANP, avant hier dimanche, dans des maquis d’Ouled Aissa et Oued Larbaâ, à l’Est de Boumerdès. Le même jour, des patrouilles militaires, qui ratissaient une zone montagneuse de l’entrée ouest de Bordj Bou Arreridj avait détruit un autre abri pour des groupes terroristes, contenant une mine de confection artisanale. Cette information a été confirmée par le communiqué suivant du service de presse du ministère de la Défense nationale : «Dans le cadre de la lutte antiterroriste, un détachement combiné de l’armée nationale populaire a détruit, le 12 février 2017 à Boumerdès, six casemates pour terroristes, tandis qu’un autre détachement a découvert et détruit une mine de confection artisanale à Bordj Bou Arreridj». La première intervention citée est, selon toute apparence, un prolongement des trois précédentes opérations de démantèlement de réseaux de soutien au terrorisme, effectuées entre décembre et janvier derniers, par la police judiciaire, particulièrement à Sidi Daoud et Sahel Bou Barak. Et les ratissages de cette partie de la Kabylie maritime s’effectuent toujours depuis le début de l’année en cours. Objectif visé : repérer les tanières des terroristes et les neutraliser. Il va sans dire que la pression constante sur les maquis, avec destruction continuellement de leurs refuges, permet tout au moins d’empêcher leur conclave pour se redéployer. Une surveillance accentuée qui aboutit souvent à la réalisation des exploits contre les groupes islamistes irréductibles.
Salim Haddou.
