Site icon La Dépêche de Kabylie

Ath Hamad protestent devant la mairie

Des citoyens du village Ath Hamad, dans la commune de Saharidj, se sont rassemblés, hier matin devant leur mairie, pour dénoncer l’état de dégradation avancée de leur école primaire. «L’état de l’école primaire Messaoudene Ahmed s’est dangereusement aggravé lors des dernières tempêtes de neige, accompagnées de non moins violentes bourrasques de vent qui ont décollé même l’étanchéité en paxalumin des classes. Bien entendu, le tout s’est soldé par des infiltrations des eaux de pluies au point où le faux plafond de deux classes s’est détaché et tombé par terre. Un cas qui a été signalé le lendemain même, soit durant la première semaine du mois en cours, à l’APC de Saharidj. Malheureusement, rien n’a été fait à ce jour pour freiner ces graves dégradations et éloigner le danger qui plane sur les écoliers et limiter les dégâts», dira un des protestataires, en précisant que même les façades de cette infrastructure n’ont jamais été ravalées depuis sa mise en service. À cela s’ajoute des pans de murs fragilisés mais encore debout dans un coin de la cour et qui tiennent encore que par un non moins fragile équilibre. L’autre contrainte soulevée est celle de l’absence totale d’un quelconque gardien, sachant que la totalité de l’effectif enseignant sont des femmes, dont la directrice. Ces habitants dénoncent également un brusque arrêt des enlèvements d’ordures depuis 20 jours. Notons que les protestataires n’ont quitté la mairie qu’après engagement du maire à engager une entreprise pour la prise en charge de ces dégradations sous huitaine. Rappelons que l’école primaire Messaoudene Ahmed, implantée en haute montagne, est l’une des plus anciennes de la commune. Mise en service en 1969, elle assure les cours à 110 élèves.

Oulaid Soualah

Quitter la version mobile