Le chemin de wilaya n°42 (CW42 A) qui traverse la commune de Boudjellil en reliant les routes nationales n°5 et n°106 ne cesse de défrayer la chronique, ces derniers temps, avec son état de délabrement qui indispose les automobilistes lesquels l’empruntent quotidiennement par centaines ! Effectivement, ce tronçon névralgique, long de 15 kms, est en proie à la dégradation à cause des intempéries et de l’absence des travaux d’entretien. À cela, s’ajoute un autre facteur néfaste, et pas des moindres, qui consiste en ces pratiques peu amènes dont procèdent certains riverains à cet axe routiers, lesquels, pour raccorder leurs habitations au réseau de l’AEP, n’hésitent pas à creuser des tranchées à même la chaussée pour faire passer les conduites d’alimentation en eau potable. Cette façon de faire s’effectue sans aucun respect des procédures afférentes. Les personnes qui procèdent au branchement de leurs maisons au réseau de l’AEP n’en font qu’à leur tête sans demander la plupart du temps l’autorisation à l’APC. Il arrive aussi que des branchements illicites au réseau de distribution de l’eau potable se fassent sans que l’on trouve à y redire ! Néanmoins, il est à déplorer dans la foulée la dégradation de la chaussée via ce procédé anarchique, où le bitume se trouve profondément décapé et dégradé à plusieurs endroits de ce chemin. En effet, du village de Béni Mansour jusqu’à celui d’Aftis, en passant par Iaârkav, Boudjellil et Larbaâ Takdimt c’est le même topo. Des tranchées mal remblayées et non colmatées avec du bitume sont visibles sur la chaussée, ce qui induit des secousses violentes aux véhicules qui passent par là ! À la tombée de la pluie, les torrents creusent davantage ces conduits lesquels finissent par être affouillés en se transformant en véritables petites mares où l’eau y stagne pendant des jours ! Et c’est ce que déplorent et condamnent tous les automobilistes et autres routiers qui empruntent par centaines ce chemin de wilaya n°42 A. Les cas de ces fossés aménagés en travers de ce tronçon dépasseraient la vingtaine le long des 15 kms ! C’est ce qui a fait dire à l’un des routiers : »Ces gens qui creusent des tranchées sur la chaussée pour brancher l’eau potable vont trop loin avec cette pratique infâme ! La remise en l’état de la chaussée en présence des services de la voirie de l’APC est indispensable, hors, force est de constater que ni les uns ni les autres ne se soucient de cet état de fait ! Résultat: la chaussée est complètement détériorée à plusieurs endroits, ce qui provoque de violentes cahotes aux véhicules ! » déplore notre interlocuteur.
Syphax Y.