Les travaux entamés depuis plusieurs années, consistant en l’aménagement des quartiers et rues de la ville d’Aïn El Hammam, ont été étendus, ces derniers jours, vers la périphérie.
Après les ruelles du centre dont les trottoirs ont été recouverts de carrelage, voici venu le tour des autres quartiers. En effet, le lieudit «Ahechad Bouakouir», à deux kilomètres à l’ouest de la ville, fait actuellement l’objet d’aménagements devant lui donner un aspect plus accueillant au grand bonheur des centaines de personnes qui y transitent quotidiennement. Creusés par les eaux pluviales, les accotements viennent d’être remblayés, élargissant quelque peu la chaussée, vers le bas côté. Pour éviter tout rétrécissement, un seul trottoir vient d’être réalisé, légèrement en retrait de l’asphalte. Ainsi, les centaines d’étrangers à la région qui viennent rendre visite aux malades de l’hôpital, tout proche, et qui ne ratent pas l’occasion de faire un tour à «Ahechad» pour quelques courses, ou tout simplement pour siroter un thé ou un jus dans les cafés maures, ne seront plus contraints de patauger dans la boue. Notons qu’avant d’aménager ce quartier, faisant partie de la périphérie du village de Taourirt Menguellet, l’entreprise en a chargé de ce projet a procédé à la réparation des trottoirs de la côte d’Akkar où le béton a été préféré au carrelage glissant et dangereux en temps de neige et de verglas. Les travaux d’aménagement des trottoirs sur cet axe devraient selon nos sources, s’étirer jusqu’au CEM d’Ouaghzen sur près d’un kilomètre encore. Un tronçon fréquenté matin et soir par les élèves du collège et de l’école primaire qui devraient être plus en sécurité sur les bords surélevés et carrelés. Un problème risque, cependant, de surgir devant l’hôpital avec le rétrécissement de la chaussée qui générera des embouteillages encore plus accrus que ceux qui s’y produisent actuellement. À moins que les autorités décident d’imposer une interdiction de stationner à ce niveau, au moins «pour le repos des malades».
A. O. T.