La Journée du chahid coïncidant avec le 18 février a été célébrée avec faste et pleines d’émotions. Le concours de la poésie révolutionnaire qui s’est déroulé, jeudi dernier à la maison de la culture d’Azazga qui porte désormais le nom de Krim Belkacem, a dévoilé ses lauréats. Le jury et les organisateurs ont, finalement, opté pour trois prix du concours, trois prix d’encouragement et un prix de la poésie féminine. Le premier prix a été décerné à Ali Belkacem (Alger), le 2e à Kassouli Djamel (Chemini, wilaya de Béjaïa), le 3e à Mohand Aït Abdellah (Tizi-Ouzou), le 4e à Nechaff Mohamed (Bouira), le 5e à Badaoui Ahmed (Boumerdès), le 6e prix a été décerné à Fellag Saïd (Tizi-Ouzou) et le 7e prix, réservé à la poésie féminine, a été attribué à Khelfoune Ouiza. La cérémonie a eu lieu dans la petite salle du théâtre de la Maison de la culture Mouloud Mammeri. Il a été décidé que cette année, les poèmes seront édités en recueil. La remise des prix et des diplômes aux lauréats et aux retraités du secteur de la DJS a été faite en présence du ministre de la Jeunesse et des sports, Ould Ali El Hadi, accompagné d’une forte délégation. Auparavant, des témoignages ont été apportés en hommage au chahid Akli Amar Ben Hadj Arezki (1911-1960). Né à Azeffoun, ce dernier est tombé au champ d’honneur à Azaghar, suite à un bombardement au Napalm. Sa biographie a été lue par un organisateur de l’association des enfants de moudjahidine. Étant une poésie révolutionnaire, une proposition a été faite pour que le concours soit fait dans une autre wilaya, et faire le tour de l’ensemble du pays.
M. A. Tadjer