La petite et belle maison de jeunes que compte El-Adjiba, une commune située à 25 Km à l’Est de Bouira, est abandonnée et sombre dans un sinistre état. La structure est très spacieuse et couvre un espace de plus d’une centaine de mètres carrés. Sur les lieux, on trouve un édifice qui ressemble de plus en plus à une construction fantôme. Pourtant, cette structure dédiée aux jeunes avait suscité de grands espoirs lors de son ouverture il y a de cela quelques années, époque qui a vu des jeunes s’adonner à leurs activités favorites. Plusieurs ateliers ont été créés, comme celui de la musique pour les jeunes artistes, lequel dispose d’instruments endommagés pour la plupart. L’autre atelier est voué à l’initiation à l’informatique et un autre est dédié au théâtre. Toutes ces activités culturelles créées au lendemain de la mise en service du centre culturel ont été bien accueillies par les parents qui voient ainsi leur progéniture se soustraire à l’oisiveté qui, dit-on, est mère de tous les vices. Les jeunes de la susmentionnée localité rencontrés sur les lieux affirment n’avoir pas cessé de se plaindre et de réclamer des solutions à la situation pour le moins triste et dommageable qui touche la structure. Selon eux, le matériel informatique du cybercafé n’est plus opérationnel vu son ancienneté et la qualité défectueuse des micro-ordinateurs De tout cela, il n’en reste plus rien à présent. Cette maison de jeunes ne dispose ni de directeur ni de gestionnaire et encore moins d’encadreurs à même d’assurer son bon fonctionnement et son bon état de marche. Il aurait été judicieux si l’APC avait daigné affecter un gardien qui en prendrait soin. Cependant, aucune mesure n’a été entreprise par les autorités municipales pour y remédier. Même l’Office des Etablissements des jeunes (ODEJ) de Bouira n’a pas bougé le petit doigt pour préserver la structure. Pour rappel, l’unique maison de jeunes que compte la commune d’El-Esnam, 13Km à l’Est de Bouira, se trouve hélas dans la même situation d’abandon depuis plus de trois années. Partout à travers la wilaya de Bouira, ce genre de structures sont laissées à l’abandon et livrées à la dégradation, privant ainsi les jeunes de s’adonner à leurs activités favorites nécessaires à leur épanouissement.
A. C.
