Depuis la démolition, en 2015, du jardin public Mohamed Madani, attenant à la RN15, le chef-lieu de Chorfa s’est retrouvé sans aucun espace de détente et de distraction. En effet, ce petit square, qui ne désemplissait pas à longueur de journée, a été rasé au même titre qu’un bloc administratif vétuste le jouxtant lequel menaçait ruine, et cela a fait « gagner » aux collectivités locales une poche foncière qui servirait, peut-être, ultérieurement à des « projets structurants ». En attendant, les lieux sont laissés actuellement en l’état: un terrain sans aménagement et en proie à l’avancée des gravats et des flaques d’eau des dernières pluies. En tout cas, la destruction de ce jardin n’a pas été du goût surtout des jeunes de la localité qui s’y rendaient quotidiennement pour passer du temps entre copains tout en sirotant des tasses de café ou en buvant des sodas dans une ambiance « juvénile ». C’était un beau coin vert avec un jet d’eau, des tables, des chaises et un service impeccable qu’offraient les tenanciers de la cafétéria de ce jardin. Les arbres ombrageux donnaient cette fraîcheur tant recherchée surtout pendant l’été…Toutefois, cela n’est, à présent, qu’un souvenir émouvant enfoui dans la mémoire collective de la localité. Par ailleurs, l’existence d’un petit espace public, aménagé, il y a quelques années de cela, à la cité « Bouhou » à Chorfa-centre ne peut en aucun cas « satisfaire » les citoyens de la localité étant donné qu’il est exigu et ne dispose pas de commodités nécessaires pour une évasion et une détente agréables. Au début, ce petit jardin avait charmé les habitants, car il offrait une vue plutôt agréable de par sa conception bien faite, avec des espaces gazonnés, des arbres, deux bancs et un petit jet d’eau. Malheureusement sa dégradation a fini par le transformer en un endroit laid et sans aucun attrait. Actuellement, cet espace public est à l’abandon, et se trouve envahi par la boue, les flaques d’eau pluviales et les détritus qui emplissent le bassin du jet d’eau. »Avant, ce petit jardin était impeccable et beau à voir. Mais depuis le décès de Aâmi Salah qui l’entretenait avec affection, il est tombé en désuétude. » regrette un habitant de la cité Bouhou.
Y. S.
