Un groupe de résidents du quartier Ath Ali Oukaci, situé en périphérie nord du chef-lieu de la commune, nous ont fait part dimanche dernier des malfaçons décelées sur le nouveau réseau de distribution de l’AEP réceptionné en 2014. Pour étayer leurs propos, nos interlocuteurs ont exhibé des photos montrant les différentes carences qu’ils ont constatées en plusieurs endroits. En effet, le raccordement au réseau du transport à celui de distribution qui doit alimenter la moitié de ce quartiers, soit une quinzaine de foyers, n’a pas été effectué et aucune goutte d’eau ne coule dans cette conduite secondaire. Cela est dû au fait que le raccordement a été ignoré ou oublié. Un tuyau dont le bout est recouvert d’un morceau de chatterton jaune est tout simplement posé sur celui du transport sans qu’il ne soit procédé à son raccordement. Nos interlocuteurs qui ne décolèrent pas car ne voyant pas l’eau arriver dans leurs robinets sont allés déterrer l’ouvrage au point du branchement pour s’apercevoir non seulement de la malfaçon mais affirment aussi que la profondeur réglementaire des fouilles n’a pas été respectée. Selon eux, le moindre passage d’un poids lourd fera éclater la tuyauterie en PHD, une matière en plastique utilisée dans ce genre d’ouvrage d’autant plus que cette piste le long de laquelle a été posé le réseau de l’AEP est toujours en terre battue sera revêtue dans un proche avenir puisqu’elle est comprise dans le projet de l’aménagement urbain du chef-lieu de commune. La question que l’on se pose automatiquement est de savoir si les obligatoires essais ont été effectués sur cet ouvrage avant sa réception définitive et sa mise en service. Les services techniques de l’APC de Saharidj chargés du suivi des travaux du projet doivent se pencher sur ce problème et tirer au clair la situation.
O. S.