L’Association nationale de volontariat (ANV), bureau de wilaya de Tizi-Ouzou, est à pied d’œuvre depuis 2013. Sa présidente, Mme Belguesmia Rachida parle des circonstances de sa création et des objectifs tracés : «Les circonstances de la création de cette association sont multiples et il suffit de regarder autour de soi pour être convaincu de la nécessité de cette création. Je suis la nouvelle présidente du bureau de wilaya de Tizi-Ouzou dont le siège est en face du bureau de poste de la nouvelle ville». L’ANV s’est tracé un programme ambitieux touchant tous les segments de la vie quotidienne et de la vie active tel que la santé, la solidarité, l’enfance, la jeunesse, l’agriculture, la communication… Les objectifs que s’assigne cette dynamique association sont nombreux. Il s’agit pour eux d’aider et assister les personnes handicapées, d’initier des campagnes de volontariat dans le domaine de l’environnement, de faire des campagnes de sensibilisation dans le secteur de la santé, de former des jeunes (assistance et secourisme)… La présidente souhaite entre autres organiser des rencontres et des forums et élaborer des expositions touchant tous les domaines. Rappelons que le premier séminaire sur le volontariat international des associations de volontariat sur l’environnement a été organisé le 5 décembre dernier. La présidente du BW rappelle avec fierté les opérations antérieures notamment un séminaire sur le sida, le nettoyage du barrage de Taksebt, la Nouvelle Ville, des visites aux personnes âgées, la visite au centre des handicapés mentaux et des enfants abandonnés à Boukhalfa, et campanes de circoncision, entre autres. Concernant les activités du moment retenues par le BW, elles s’articulent autour de la Journée internationale de la langue maternelle. En effet, en fin de semaine dernière, une projection d’un film à ce sujet était prévu à la cinémathèque de Tizi-ouzou. La projection a été faite en présence des élèves de l’école primaire Doukar Saïd. Concernant l’environnement et l’éducation, la présidente rappelle qu’il n’y a d’autres solutions qu’«une prise de conscience de la gravité de la situation que vit le pays. La famille et le citoyen ne doivent pas être observateurs, préconisant que : «Tout cadre, tout responsable, tout élu doit assumer ses responsabilités.» La présidente est «optimiste et garde confiance quant à l’amélioration de notre environnement qui demande la contribution de tous. On n’avance pas avec des contradictions. La famille et l’école préparent des hommes et des femmes de demain».
M. A. Tadjer