La daïra de Tizi-Gheniff n’aura finalement pas de zone industrielle. Chez la population locale c’est la désillusion, elle qui espérait, avec l’implantation de diverses unités de production, voir le chômage s’atténuer localement.
«Nous avons vraiment cru en cette zone industrielle pour laquelle s’étaient mobilisés non seulement les élus locaux mais également toutes les associations et tous les comités de villages en organisant maintes manifestations», déclarent des membres des associations en rappelant qu’il y a quelques temps, le seul problème qui freinait sa mise en place était la surface du terrain insuffisante. «Malheureusement, nous avons appris que la décision de création de cette zone industrielle a été tout simplement abandonnée pour laisser place à une zone d’activités», regrette-t-on. Bien que très déçu par ladite décision, le premier magistrat de la localité, en l’occurrence M. Saïd Mansour n’a pas caché sa réjouissance quant à la mobilisation suscitée par ce projet afin d’activer sa réalisation. «Tous les élus de l’APC de Tizi-Gheniff et ceux de M’Kira avaient fait des pieds et des mains pour faire aboutir ce projet qui nous tenait tous à cœur. Nous étions encouragés par nos administrés qui s’étaient vaillamment tenus derrière nous et cela, nous ne pourrons jamais l’oublier. Cela dit, finalement à la place de cette belle grande zone industrielle, grande fourmilière activant de jour comme de nuit, nous aurons, inch’allah, tout de même, une autre zone d’activités de vingt quatre (24) hectares», déclare M. Saïd Mansour, le P/APC. Ce dernier confie aussi qu’un grand et important investisseur intéressé par ce projet s’est spécialement déplacé à Tizi-Gheniff pour s’enquérir de cette assiette. «Nous avons reçu dernièrement un grand investisseur qui est prêt à prendre la totalité de la superficie de cette zone, soit les vingt quatre hectares, tout en assurant qu’il pourrait y créer pas moins de deux mille emplois, ce qui nous convient parfaitement mais il faut qu’il fasse les démarches auprès de la direction de la wilaya concernée. En cas d’accord, il devra fournir un dossier et suivre la réglementation en vigueur. En ce qui nous concerne, en tant qu’APC, nous sommes vraiment subjugués par la proposition de cet important investisseur qui a déjà fait ses preuves à travers tout le territoire national», conclut notre interlocuteur qui ne cache pas son optimisme quant à la concrétisation de cet investissement.
Essaid Mouas