L’association des parents d’élèves de l’école Amari Messaouda de Larbaâ Nath Irathen conteste la décision du maintien du directeur de ladite école à son poste. La décision de sa réhabilitation a été entérinée par la commission paritaire de la direction de l’éduction de la wilaya de Tizi Ouzou le 24 février 2017. Dans un recours adressé au directeur de l’éducation, dont nous détenons une copie, les parents d’élèves dénoncent «avec la plus grande vigueur cette décision arbitraire et injuste», lit-on dans le document. Les rédacteurs du recours ont perçu la décision de cette commission paritaire comme un parti-pris, par cette dernière, en faveur du responsable de l’école et ce «malgré toutes les charges contenues dans les différents rapports établis par les autorités locales, la commission d’enquête…», faisaient-t-ils remarquer dans leur missive. Par conséquent, les parents d’élèves de cet établissement menacent de recourir à toutes les actions possibles pour la satisfaction de leur doléance, à savoir le départ du directeur de ladite école. «Vous pouvez croire en notre détermination à lutter jusqu’à l’aboutissement de notre revendication, à savoir le départ du directeur de l’établissement», informent-ils. Parmi les actions qui peuvent être déclenchées incessamment au cas où leur revendication ne serait pas satisfaite, les contestataires parlent, entre autres, d’un mouvement de protestation avec grève de la faim des parents d’élèves, de la fermeture de l’école juste après les examens de ce deuxième trimestre, «parce que les parents d’élèves de l’école Amari Messaouda refusent fermement que des irresponsables jouent avec l’avenir de leurs enfants, en recourant à des pratiques clientélistes et mafieuses d’un autre âge», conclut la lettre de recours de l’association des parents d’élèves. Joint par téléphone, M. Bensâadi Mohamed, président de ladite association, accuse le directeur de l’établissement d’un «laisser-aller et d’un laxisme à outrance». Il veut comme preuve la mauvaise gestion du directeur qui se reflète sur l’état de dégradation de l’établissement. «Des sanitaires sans portes et sans eau, des salles qui n’ont pas été nettoyées depuis longtemps et qui n’ont ni chauffage ni éclairage. L’utilisation de la subvention de l’APC à des fins quasiment personnelles, pour l’équipement du bureau du directeur, et la liste des accusations contre lui est encore longue», nous dira le premier responsable de l’association des parents d’élèves de l’école Amari Messaouda.
Hocine Moula
