Stationnement anarchique en ville

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Dans la ville d’Azazga, à une trentaine de km à l’est de la ville de Tizi-Ouzou, le stationnement anarchique s’installe dans la durée. Les centaines de véhicules qui investissent quotidiennement cette ville, que certains considèrent comme étant le centre de la Kabylie, ne trouvent aucun espace où garer. En effet, il n’existe à Azazga que très peu de parkings. Ce sont, par conséquent, les rues et ruelles de la ville qui se voient rétrécies par les files de voitures stationnées sur les deux côtés de la voie. Ce stationnement anarchique provoque des embouteillages monstres surtout durant les heures de pointe. «C’est difficile de trouver une place pour stationner son véhicule au cœur d’Azazga. Il m’arrive de faire plusieurs fois le tour de la ville en louvoyant une place. Une perte de temps et de carburant qui met les nerfs à vifs. Il faut aménager des parkings spéciaux au centre-ville, pour avoir des espaces où stationner au lieu de garer sur ces artères.» martèle un fonctionnaire rencontré à Azazga. Le manque de foncier est la première raison de l’absence de parkings. En effet, les autorités locales ne trouvent pas de terrain pour réaliser ces structures d’une grande importance pour les particuliers. De ce fait, les automobilistes sont souvent contraints de stationner leurs véhicules tout au long de la RN12, à des centaines de mètres du centre-ville. Malgré la réalisation de l’évitement de la ville, la circulation automobile reste toujours paralysée à cause des embouteillages. Les citoyens de la daïra d’Azazga ainsi que ses commerçants attendent avec impatience l’aménagement d’aires de parking pour fluidifier la circulation automobile dans cette ville et redynamiser l’activité commerciale paralysée par les embouteillages.

Djaffar Ouigra

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