Réclamant la construction d’un échangeur à cet endroit-là des citoyens des communes Boudjellil, Ighil-Ali, Ait R’zine et Tazmalt se sont regroupés, hier, au lieu dit Aftis, sur la pénétrante autoroutière. La manifestation, nous dira un citoyen d’Ait R’zine participant à l’action, a pour objectif d’attirer l’attention des responsables concernés sur la nécessité impérieuse, dans un premier temps, de réaliser une ouverture provisoire sur l’autoroute, afin de permettre aux citoyens des communes concernées d’y accéder facilement, et dans un deuxième la construction d’un échangeur dans les règles de l’art. Faute de quoi, ajoutera avec véhémence notre interlocuteur, «les citoyens, qui expriment des revendications légitimes, sont déterminés non seulement à retarder l’inauguration de la pénétrante prévue pour le jeudi 2 mars 2017, mais à fermer carrément la pénétrante autoroutière de Béjaïa». Les manifestants nous expliqueront en effet que sans cet échangeur, les citoyens des communes sus citées restent isolées et sont contraints, pour rejoindre l’autoroute, soit d’aller jusqu’à Ahnif dans la wilaya de Bouira, soit faire une vingtaine de kilomètres jusqu’à Biziou. Ce qui est évidemment inadmissible pour ces villageois protestataires qui estiment qu’une autoroute est censée améliorer les conditions de vie des citoyens et non les compliquer.
B. Mouhoub