Que de dangers qui guettent les élèves !

Partager

Elle a plus de vingt ans (20) d’âge mais l’on continue toujours à l’appeler la nouvelle école primaire. Mitoyenne du CEM 27 juin 1957, cette deuxième école primaire du chef-lieu de commune a été réalisée pour soulager celle baptisée au nom du martyr Khaber Mohamed qui est la plus ancienne de la commune de Saharidj. Cette dernière ayant été construite par l’administration coloniale au début des années 1950. La nouvelle école du premier cycle qui abrite aussi une crèche est entourée de multiples dangers qui planent sur les écoliers. Le premier sérieux danger qui glace le sang dans les veines et qui donne des sueurs froides est le fait que l’établissement soit survolé à basse altitude par une ligne électrique de haute tension. Une ancienne ligne réalisée dans les années 1920 toujours opérationnelle avec de vieux câbles dilatés qui pendent au dessus de la tête des élèves comme l’épée de Damoclès, dans une région de haute montagne réputée pour ses violentes tempêtes de vent, de neige et de pluies. De spectaculaires et impressionnants déchaînements des éléments naturels qui plongent, chaque hiver, cette région dans un décor apocalyptique. Un effroyable danger qui menace aussi le CEM 27 juin 57, mitoyen à cette école. L’anecdote pour ce cas relaté est le fait que la SDC a déposé plainte en 2010 contre cet établissement du moyen 20 ans après sa mise en service pour ce cas de survol. Le danger suivant qui guette les élèves de ces deux établissements scolaires mitoyens est la route secondaire Saharidj/M’Chedallah via Ath Yevrahim que préfère la majorité des automobilistes à la RN30. Cet axe routier longe les deux écoles dont les portails d’entrées donnent directement sur la chaussée sans que ne soit aménagée une clôture ou une quelconque barrière de protection en forme de guéridon, pour réduire le danger qui plane sur les écoliers ni même des dos-d’âne ou ralentisseurs comme cela se fait ailleurs. Ce tronçon de quelque 200 mètres est terminé aux deux extrémités par des virages en épingle à cheveux. La situation est aggravée par le fait qu’aucune plaque ne signale la présence de ces établissements scolaires ni celle, des plus qu’indispensables limitation de vitesse. Il convient de signaler que devant cette école existe un terrain vague où viennent jouer quotidiennement les écoliers en attendant l’entrée en classe. Les occupants des blocs résidentiels du quartier 150 logements ont transformé cette aire de jeux en dépotoir où ils déversent leurs ordures ménagères qui forment un tas répugnant autour des bacs à ordures rarement vidés par les équipes d’éboueurs de la commune. Un état de fait qui constitue à l’heure actuelle un effroyable foyer d’épidémies à moins de 20 mètres du portail d’entrée.

Oulaid Soualah

Partager