Ce sont deux organismes des plus névralgiques sur le plan développement et aménagement du territoire qui évoluent dans une lamentable et dégradante situation pour des organismes étatiques.
En effet, des travailleurs de la SUC et de la SLEP, puisque c’est d’eux dont il s’agit, deux services techniques relevant du ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat, affectés dans la daïra de M’Chedallah se plaignent «que leurs services ne soient pas dotés à ce jour de bureaux dignes d’organisme représentant l’État». «Ces deux services ont été recasés, pour une première fois, durant deux ans, dans un entresol exigu, au niveau de l’ancienne ville de M’Chedallah après avoir été délogés une première fois d’une partie du rez-de-chaussée de l’actuel siège de la daïra qu’on a dû céder au service de la biométrie», se plaint un cadre du secteur. Mais ils ne quittèrent «cet entresol qu’en 2011 après une grève générale du personnel qui refusait de continuer à travailler dans des conditions infernales». Depuis 2011, «nous sommes recasés, provisoirement, dans deux appartements à la cité des 42 logements CNEP/APC, soit la SUC dans un appartement au deuxième étage et la SLEP dans un autre au quatrième étage dans le même bloc». «Les nombreuses familles avec qui nous partageons le même bloc sont quotidiennement dérangées par les incessants va-et-vient des centaines de citoyens et autres fonctionnaires étatiques qui sollicitent de manière discontinue les services de ces deux organismes», ajoute encore notre interlocuteur. «L’APC de M’Chedallah a certes déjà pensé à remédier au problème en dégageant une assiette de terrain pour la construction de deux locaux au niveau de la nouvelle ville, à proximité du siège de la BMPG en bordure du boulevard central. Malheureusement, les services de l’ALEM auxquels a été octroyé le lot de terrain mitoyen sont tombés sur plusieurs réseaux souterrains tels que celui du gaz de ville, celui de l’assainissement et de l’AEP, lors de la réalisation des fouilles. Ce qui amena le maître de l’œuvre à procéder au déplacement du projet pour accaparer une bonne moitié de l’assiette réservée à la SUC et la SLEP», explique et accuse notre source. «Le projet est alors bloqué depuis 2011. Et rien n’est encore fait pour débloquer la situation et permettre à ces deux services dont la mission est la prise en charge du suivi de tout ce qui s’aménage ou se construit au niveau des six (06) communes de la daïra de M’Chedallah, notamment dans les divers programmes de développement», regrette ce cadre. Notons que sur le plan équipement de bureaux, «ces deux services ne disposent chacun que d’un climatiseur installé dans le couloir qui ne sert pas à grand chose au même titre que le mobilier de bureau non renouvelé depuis leur mise en service sinon quelques micro-ordinateurs. Cela au même titre que l’entretien des infrastructures sales non ravalées qui se dégradent à vue d’œil», révèle encore notre interlocuteur. Nous apprenons auprès d’une source proche de la SUC de la daïra de M’Chedallah qu’elle «partage avec celle de Bechloul un seul véhicule de service que ces deux subdivisions utilisent en alternative pour le suivi de l’avancement des travaux sur un terrain contenant pas moins de neuf (09) communes qui composent les deux daïras et qui comptabilisent, chacune, une dizaine de chantiers».
Oulaid Soualah

