L’environnement accuse le coup

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Il n’échappe à personne de sentir ces odeurs nauséabondes qui emplissent notamment le centre-ville. En effet, à peine les températures ont-elles sensiblement grimpé qu’il est impossible de se déplacer sans se boucher le nez. Pour les riverains, cela est dû aux décharges improvisées juste au milieu du terrain vague jouxtant la station de fourgons vers la ville des Issers (Boumerdès). « Quand des monticules de déchets de tous genres se forment jusqu’à devenir des dépotoirs gigantesques, il faudrait s’attendre à de telles odeurs dégagée suite à leur fermentation. Mais, il est impossible d’ouvrir même les fenêtres non seulement à cause de ces déchets mais aussi des fumées qui s’élèvent lors de l’incinération de ces ordures. Lorsque la fumée s’élève dans les airs, même l’oxygène manque », regrette cet habitant d’un immeuble en face de l’endroit incriminé. Par ailleurs, il nous a été donné de sentir d’autres mauvaises odeurs sur la route principale. Mais à ce niveau, personne ne peut donner l’explication. « Peut-être, c’est une conduite d’assainissement qui est bouchée. On ne voit pas d’égout dégager des eaux usées. Cependant, nous sentons de mauvaises odeurs très gênantes », note un résident de la cité LSP. Dans toute la ville, même les consommateurs fuient les terrasses des cafés pour éviter ces désagréments. Pour les habitants, il faudrait que les autorités locales mènent une lutte implacable contre toutes ces personnes qui jettent leurs ordures n’importe où. « Il faut que ce terrain vague soit clôturé parce que même si des plaques y ont été installées interdisant de décharger, les gens ne les respectent pas », suggère un habitant du centre-ville. En tout cas, devant tant de désagréments, tous les riverains à ces endroits pollués interpellent l’intervention des responsables concernés avant l’arrivée des grandes chaleurs. À quand alors la fin de ce calvaire? s’interroge-t-on.

Amar Ouramdane

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