“Le salafisme dans ce qu’il a de plus obscur, se nourrit des nombreuses atteintes assenées au quotidien à la laïcité en Kabylie”. Le ton est ainsi donné d’emblée par le porte-parole du MAK, Ferhat M’henni, dans la soirée de dimanche 26 à la résidence universitaire 1000 lits de Béjaïa. La conférence-débat autour du thème La Kabylie après le référendum du 29 septembre 2005 à attiré la grande foule et a été l’occasion pour l’orateur de développer son thème favori, “l’autonomie de la Kabylie”, non sans avoir au préalable dressé un constat, sans complaisance, de l’état des lieux de la maison Kabylie.De la fermeture des écoles privées, le porte-parole dira qu’il s’agit là “d’une autre manœuvre d’un plan machiavélique pour la destruction de la Kabylie”.Enfonçant davantage le clou, il ajoutera : “Cela fait partie des tentatives de remettre en selle l’islamobaâthisme. Dans le même temps, la permissivité est sans bornes pour l’ouverture de cabarets et autres lieux de débauche, dont le moins que l’on puisse dire est qu’ils prolifèrent comme de mauvaises herbes, faisant le lit du salafisme dont la montée en puissance est plus que tangible”.Des partielles, M’henni dira qu’elles ont été un “surligneur” de l’identité du peuple kabyle”. Hier, le maquisard de la chanson a troqué sa casquette d’homme politique pour celle de l’apôtre de la protest-song, le temps d’un gala avec Oulahlou.
M. R.