Les travaux du nouveau siège EPSP de Seddouk traînent en longueur. Implanté à un jet de pierre de la polyclinique de la ville, le projet dont le coup d’envoi remonte à l’année 2015, est à l’arrêt depuis plusieurs semaines, peut-on constater. Depuis l’attribution du marché, les travaux ont été lancés puis interrompus, avant d’être réamorcés puis suspendus de nouveau. «Nous sommes en train de prendre les mesures qui s’imposent pour la reprise des travaux et ce, jusqu’à l’achèvement de l’ouvrage. Il y a des impondérables qui ont pesé sur l’évolution du dossier et induit un retard dans l’avancement du chantier, mais les choses sont en passe de s’arranger», déclare un responsable de la direction de la santé, l’autorité en charge du management de ce projet. Pour sa part, la directrice de l’EPSP de Seddouk, dont le siège est logé dans l’enceinte de la polyclinique, appelle vivement de ses vœux la livraison dans les meilleurs délais de la nouvelle structure. «L’administration a pris une bonne partie des locaux de la polyclinique. La concrétisation du projet du nouveau siège nous permettra entre autres, d’agrandir le pavillon des urgences et de rapatrier le service UCTMR, lequel est domicilié à l’unité de soins du village Biziou», déclare-t-elle.Interrogés sur ce projet en chantier, certains citoyens de Seddouk nous ont fait part d’opinions contrastées, oscillant entre tiédeur et royale indifférence. «Ce projet ne regarde que l’administration. Et puis, je ne vois pas en quoi la construction d’un tel édifice pourrait contribuer à l’amélioration de la prise en charge des malades», dira, avec un brin de scepticisme, un retraité résidant au quartier Mizeb.
N. M.
