Des grèves cycliques et rassemblement

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Le conseil national du secteur des communes, affilié au Snapap, a opté pour des grèves cycliques de trois jours, avec un premier débrayage les 13, 14, 15 du mois courant.

Une action qui sera reconduite les 20, 21, et 22 du même mois. Ces mouvements de protestation seront appuyés par un rassemblement national pacifique avec setting devant le siège de la wilaya de Béjaïa le 21 mars à 13h, jusqu’au 22 à 12h. Le syndicat en question déplore la situation dans laquelle se débattent quotidiennement les travailleurs communaux, caractérisée par «la dégradation du pouvoir d’achat face à la cherté de la vie et la précarité de l’emploi qui s’installe de plus en plus dans les communes». Aussi, cette organisation syndicale a dénoncé le fait que le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales «n’a pas daigné répondre à ses revendications». Ce syndicat déplore également «la fermeture des portes de dialogue et le recours aux intimidations et à la justice, pour casser le mouvement de grève, et ce, en violation totale de la constitution». Il convient de rappeler, par ailleurs, que cette catégorie de travailleurs lutte depuis des années pour exiger «l’application réelle de l’abrogation de l’article 87 bis du code du travail avec effet rétroactif depuis janvier 2008, l’attribution des indemnités et les primes, dont celle du guichet pour les agents de l’état civil, et l’intégration définitive des contractuels, notamment ceux qui activent dans le cadre des dispositifs du pré-emploi et du filet social». Ils insistent, également, sur le respect de l’exercice de l’activité syndicale, dont le droit à la grève. En outre, le syndicat appelle les responsables concernés à «assurer un salaire de douze mois par an sans retard à tous les travailleurs communaux, à associer les syndicats autonomes dans les tripartites, et à octroyer les primes de souveraineté de Sud et grand Sud». Il demande également «la réduction de l’IRG pour une justice fiscale, le maintient de l’ancien régime de retraite sans conditions, ainsi que l’annulation de la loi interdisant aux travailleurs communaux de se porter candidats aux élections». Aussi, ce syndicat a, encore une fois, rejeté catégoriquement le projet du nouveau code du travail, soulignant que ce dernier «n’est pas conforme aux conventions de l’organisation internationale du travail».

L O Challal

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