Il était temps !

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Durant plus d’un mois, les ordures ménagères ont commencé à s’amonceler dans les bacs à ordures installés dans les villages de la commune. Car, avons-nous appris, leur déchargement au niveau du Centre d’Enfouissement Technique d’ordures ménagères de Draâ El-Mizan a été interdit par les agents de l’organisme de gestion de cet endroit. « Nous avons payé au minimum cinquante millions de centimes. Puisque nous avons un peu de retard depuis l’approbation du BS qui s’est faite le 22 décembre dernier et parce que nous avons aussi attendu l’accord du contrôleur financier, nous n’avons pas pu régler à temps le maximum qui avoisine les cinquante autres millions de centimes », nous confiera une source proche de l’APC. Interrogé si la situation a été réglée, notre interlocuteur nous apprendra qu’un engagement de régler cette facture à l’entreprise a été signé si bien que l’enlèvement des ordures ménagères est rétabli depuis jeudi dernier.  » Les moyens de transports de ces déchets ont été mobilisés pour assainir la situation le plus vite possible », ajoutera la même source. En effet, déjà le camion de l’entreprise privée est à pied d’œuvre pour assurer cette mission et normaliser la situation. Dans cette commune rurale, pratiquement tous les villages sont concernés par l’opération. « Si au départ, l’enlèvement ne se faisait que dans les grands axes, à savoir Tafoughalt, Iâlallen, Tachtiouine et le chef-lieu, maintenant, le passage se fait dans tous les villages et même dans les petits hameaux », précisera notre source. Notons que la première action faite par l’actuel exécutif a été l’éradication de la décharge sauvage improvisée sur la route vers Iâlallen au milieu d’un maquis de chênes-lièges. « N’oubliez pas que depuis 2008, l’APC a déboursé beaucoup d’argent pour doter tous les villages et toutes les écoles de bacs à ordures de différentes contenances », notera la même personne. Pour le maire, il est aussi temps aux autorités concernées de veiller aux déchargements de déchets faits par des personnes étrangères sur l’axe principal à savoir la RN 25 qui traverse une grande partie de la commune. « Nous faisons tout pour lutter contre le déchargement anarchique d’ordures mais sur les abords de la RN 25, il est quasiment impossible de traquer les contrevenants. Je sollicite tous les services concernés à travailler la main dans la main afin de mettre un terme à cette anarchie qui pollue notre environnement », telle était l’intervention du maire, M. Said Bougheda, lors de la tenue des états généraux sur l’environnement au siège de la daïra de Draâ El-Mizan en 2013.

Amar Ouramdane

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