Au village de Seddouk Ouadda, dans le douar d’Amdoun n’Seddouk, les travaux de bon nombre de projets, lancés depuis belle lurette, sont soit à l’arrêt, soit traînent en longueur. Les projets concernant le quartier H’mama, pour l’illustration, sont édifiants, à plus d’un titre, de par le mauvais travail effectué et les retards incommensurables accusés ensuite, à l’image du projet de changement de la conduite des eaux usées. En effet, au mois d’avril 2016, l’eau impropre, s’échappant d’un regard des eaux usées, s’infiltre dans un autre regard d’eau potable alimentant le village Seddouk Ouadda. Les deux regards sont distancés de moins d’un mètre l’un de l’autre. Les autorités locales ont, alors, pris les choses en main en mettant en place un projet comprenant la pose d’une nouvelle conduite des eaux usées, loin de la conduite d’eau potable. Ce projet, d’une distance de 300ml, pouvait se réaliser en un mois, d’autant qu’il revêt un caractère urgent. Toutefois, et une année après leur lancement, les travaux sont à ce jour inachevés. Au départ, un responsable au niveau de la subdivision de l’hydraulique de la daïra de Seddouk, a fait savoir que les regards seront distancés l’un de l’autre de pas plus de 70 mètres. Mais, à la réalisation, il a été constaté qu’ils sont distancés d’environ 150 mètres l’un de l’autre. Comprendre par là que deux regards sont implantés aux extrémités et le troisième au centre. Les riverains souhaitent que d’autres regards soient réalisés, conformément au cahier des charges indispensable pour le suivi des travaux. Autre aléa, à présent les riverains sont encore branchés à l’ancienne conduite des eaux usées du fait que l’entreprise réalisatrice du projet refuse toujours d’effectuer les branchements à la nouvelle conduite et procéder à sa mise en service. À ce projet en souffrance s’ajoute un autre concernant l’AEP. Ce dernier est en cours au même lieu et sur la même distance et les travaux accusent aussi un retard d’une année. L’ancienne conduite d’eau potable alimentant les quartiers H’mama, Lejnan et Aggouni, est usée et des avaries ont été constatées. Les autorités locales avaient, là aussi, mis en œuvre un projet de changement de la conduite sur un tronçon de 300 mètres. Une année est passée et les travaux ne sont toujours pas achevés. À ces deux projets, s’ajoutent le projet de gaz naturel qui est encore en cours au niveau de ce village. Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’APC envisage de bitumer la route qui a été éventrée au passage des conduites de gaz. Elle a même saisi les riverains, en leur demandant de procéder à la dégager des matériaux de construction tels que le sable, le gravier et autres. Une initiative louable certes, mais la question que le commun des mortels se pose est la suivante : Pourquoi l’APC n’a-t-elle pas sommé les entreprises défaillantes à achever les travaux, dont les retards accusés ne sont nullement justifiés ? L’autre projet en souffrance n’est autre que le revêtement de la route allant du pont au château d’eau potable. Les riverains médusés par ce laisser-aller ont décidé de saisir qui de droit pour l’achèvement des travaux des deux projets dans les meilleurs délais.
L. Beddar
