Colloque national sur l’e-paiement

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L’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira organise durant deux jours, soit du 13 au 14 du mois en cours, la 8e édition du colloque national sur «les outils d’activation des moyens de paiement modernes dans le système financier et monétaire algérien». La rencontre est, selon les organisateurs, l’occasion d’aborder divers thématiques d’actualités telles que l’e-paiement, l’e-commerce, l’e-gouvernement et la monétique. Les conférenciers s’intéresseront tout particulièrement à l’expérience de l’Algérie qui s’apprête à introduire les nouvelles technologies (TIC) dans les transactions commerciales et bancaires. Dans sa communication, le Dr Abdelkader Samari, ex-ministre de la PME-PMI a traité du gouvernement électronique (e-gouvernement). Selon lui, l’e-gouvernement est né dans le sillage des nouvelles technologies, comme Internet, lesquelles ont provoqué beaucoup de changements dans les modes de communication et dans l’administration publique. M Samari a énuméré certaines conditions à même de garantir la réussite du model e-gouvernement. Il s’agit, selon lui, de la ressource humaine, des infrastructures de base, des moyens d’accompagnement et de l’ancrage juridique. Le conférencier enchaînera, ensuite, en abordant aussi bien les avantages que les dangers que représente un tel model. Sur les avantages, il citera le gain du temps et des coûts des services et surtout la réduction des phénomènes de corruption et de la bureaucratie et la garantie de la transparence. Abordant les dangers que représente ce système, l’ex-ministre de la PME-PMI évoquera surtout ceux liés au piratage électronique et à la perte des données personnelles. Il dira aussi que le tout numérique peut induire à la deshumanisation. L’ex-ministre de la Formation professionnelle, El Hadi Khaldi, reviendra lui sur certaines initiatives entreprises par le gouvernement algérien afin de moderniser l’économie nationale ces dernières années. Il évoquera celle instaurée en 2017 et visant à introduire le paiement par chèque dans certains transactions dépassant un certain montant financier. Une tentative qui, selon lui, butera sur un refus et une résistance de la part des opérateurs économiques et de la société. Ce qui a fait dire à El Hadi Khaldi que «les freins qui bloquent toute tentative de modernisation de l’administration, des services et de l’économie sont d’ordre culturel et sociétal.» Selon lui, «si les mentalités ne changent pas, rien ne va changer.» Il y a lieu de souligner que des communications portant, entre autres, sur «la réhabilitation du chèque en Algérie», «le développement de la monétique», ou encore «le e-paiement, moteur propulseur du développement du commerce électronique» sont programmées à l’occasion de ce colloque.

Djamel M.

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