Le Syndicat national autonome des travailleurs du gaz et de l’électricité (SNATEGS), a décidé de monter au créneau pour faire valoir ses revendications.
En effet, cette entité syndicale a brandi la menace d’aller vers une grève nationale à partir de cette semaine. «Une action de protestation qui sera suivie d’une marche nationale dans le cas où une enquête n’est pas diligentée dans les meilleurs délais, pour mettre un terme à la campagne d’intox et de provocations qui a pris des dimensions assez graves», lit-on dans le communiqué de ce syndicat. En effet, le SNATEGS n’écarte pas l’option d’une grève générale, pouvant, selon son président, paralyser le groupe Sonelgaz. Par ailleurs, ce syndicat s’est félicité de «la mobilisation de ses adhérents ayant pris part au rassemblement national pacifique, regroupant les leaders de l’ensemble du territoire national, y compris le grand Sud, qui a eu lieu jeudi dernier devant le siège du Groupe Sonelgaz à Alger». «Le SNATEGS dénonce et considère que la dispersion des protestataires, par l’intervention des forces de sécurité, pour les empêcher de porter leurs revendications légitimes devant la tutelle, est une forme de complicité avec le groupe SONELGAZ», peut-on, encore, lire dans le communiqué de cette formation syndicale. «Il nous a été donné de constater, lors de nos actions de protestation, que les responsables concernés ont donné des instructions, pour traduire les syndicalistes et les délégués tenaces devant le conseil de discipline ou attribuer des postes supérieurs à d’autres pour les détourner du syndicat», a déploré la même source. En outre, le SNATEGS condamne «les déclarations mensongères qui sèment le doute», et rassure ses adhérents, «qui ont atteint 35 000 à travers le territoire national, que le SNATEGS est enregistré, sous le N°101, par le ministère du Travail et de la Sécurité sociale, conformément à la réglementation de la République», dit-on. Ce syndicat a, dans le même communiqué, dénoncé «les abus et dépassements auxquels sont confrontés les travailleurs à Tizi-Ouzou, Béjaïa, Bouira, Blida et Alger qui, selon la même source, ne seront pas sans conséquences fâcheuses sur le Groupe Sonelgaz». Le bureau national du SNATEGS, par ailleurs, toujours selon le même document, exprimé son soutien aux travailleurs de Tizi-Ouzou et à tous les travailleurs à travers la wilaya.
L. O. Challal