La polyclinique d’Aït R’zine, située au chef-lieu, manque en plusieurs services des plus névralgiques, tels un laboratoire d’analyses médicales, la radiologie, le service de maternité, les consultations de médecine spécialisée et un point d’urgences. Au niveau de cette structure sanitaire, qui ouvre de 8h à 18h avec une fermeture entre 12h et 13 h, les services médicaux qui sont assurés se limitent aux consultations de médecine générale, de chirurgie dentaire, de soins (injections, pansements, sutures…) de consultation en psychologie et orthophonie. Pour les 20 000 habitants que compte cette municipalité, la couverture médicale est loin d’être satisfaisante du moment que les structures sanitaires y manquent terriblement. En sus de cette polyclinique qui n’assure pas tous les services, il existe 4 autres salles de soins pour autant de villages. Malheureusement, deux seulement d’entre elles sont encore opérationnelles. Il s’agit des salles de soins des villages de Tizi Allouane et Wizrane. Celles des villages de Bouchekfa et Guenzet sont closes depuis belle lurette. « Vous imaginez que pour une simple injection ou pour traiter une blessure, nous sommes obligés de nous déplacer jusqu’à la polyclinique du chef-lieu, à 10 kms de notre village, avec tous les frais que cela occasionne, alors que nous possédons une salle de soins qui demeure toujours fermée faute d’un personnel médical. Mais qu’attendent les gens en charge du secteur sanitaire pour remettre en fonction cette structure? Nous avons assez souffert de sa fermeture ! », fulmine un habitant du village de Guenzet. Dans le même ordre d’idées, les citoyens de la commune d’Aït R’zine déplorent le fait que la polyclinique, sise au chef-lieu communal, ne soit pas dotée de tout le nécessaire pour son bon fonctionnement. Avec une population assez dense, de plus de 20 000 âmes, cette commune a indubitablement besoin d’un point d’urgence au niveau de cette polyclinique, pour écourter le trajet vers d’autres structures sanitaires lointaines (Akbou, Tazmalt…) Pour les besoins de clichés de radiologie et des analyses médicales, les habitants se voient toujours contraints de se déplacer vers les polycliniques d’Ighil Ali, d’Akbou et de Tazmalt avec les charges de déplacement.
Syphax Y.