Le président directeur général de la banque de développement local (BDL), Mohamed Krim, a fait état d’un nouveau système bancaire qui sera opérationnel à partir de demain. «Les banques vont basculer totalement vers un nouveau système d’information qui répond aux standards internationaux et accroché aux dernières technologies de numérisation et de digitalisation», a affirmé, avant-hier à Alger, M. Krim, lors de son intervention sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale. Selon lui, ce nouveau système bancaire va aider non seulement les clients, mais aussi l’économie nationale en permettant de réaliser des transactions et de traiter les demandes de crédits dans des délais relativement courts», a-t-il dit. Et d’ajouter : «Les opérations de commerce extérieur vont se réaliser désormais en 24 heures seulement et les crédits à l’investissement en 15 ou 21 jours.» Il a tenu, par ailleurs, à préciser dans ce sillage que la modernisation des banques ne concerne pas seulement le système d’information mais aussi le capital humain. «On ne peut pas répondre efficacement à un client et on ne peut le considérer comme étant au centre d’intérêt de la banque si on ne donne pas la qualité de choix à notre collaborateur», a-t-il noté. Le P-DG de la BDL a estimé que le défi à relever aujourd’hui est de transformer l’économie nationale en une économie productive et compétitive. «Notre objectif est que notre économie se transforme rapidement en une économie compétitive sur le marché international», a-t-il dit. En ce qui concerne le problème du manque de liquidité dont souffrent les banques publiques, M. Krim dira que «c’est naturel qu’une banque aille à la recherche de capitaux pour qu’elle puisse accorder des crédits à l’économie», a-t-il expliqué, avant d’ajouter : «C’est normal qu’il y ait plus d’utilisation de ressources et de capitaux. En effet, la banque d’Algérie a mis en place des mécanismes pour se refinancer d’une façon à répondre efficacement au financement de l’économie et des entreprises». S’agissant du lancement du crédit «islamique» ou «participatif», le même responsable a indiqué que «ce produit permettra à des citoyens de réaliser des transactions à l’aide de l’apport bancaire», a-t-il dit.
Samira Saïdj
