Avec la viande rouge, la volaille, le poisson, l’œuf est parmi les aliments les plus riches en protéines, et qui reste accessible à toutes les couches sociales, de par son prix. Malheureusement, on enregistre une pénurie de ce produit ces derniers jours dans la région : et le prix d’un plat dépasse les deux cent dinars, prix de gros, dans les poulaillers même et a atteint les deux cents trente dinars (230 DA), chez les détaillants. Selon un volailler, cette situation est dû au fait que la plupart des marchands n’ont pas renouvelé de nouvelles séries en poules pondeuses, après la dernière réforme. “De toute façon pas avant le mois de juillet prochain, un moment jugé propice”, nous dira notre interlocuteur. Donc, sur une période de trois mois à venir, les prix de ce produit connaîtront de nouvelles hausses, surtout si on sait qu’on est à la porte de la période estivale période des fêtes par excellence. Ce moment là, on pourra dire alors “qui veut un œuf paye un bœuf”.Enfin, notons qu’un pays comme la Chine, ce géant de l’Est, qui s’étale sur une superficie de 9.600.000 km2, peuplé de plus d’un milliard deux cents millions d’habitant, dont six à huit millions, soit trois fois plus le nombre d’habitants d’un pays, comme le Liban, se trouvent dans les geôles, et quatre mille cinq cent sont exécutés par an, sur les six mille 6000 exécutions dans le monde produit chaque année plus de quatre cents milliards d’œufs. Non seulement il assure une autosuffisance mais il exporte vers d’autres pays voisins.
Farid A.