"Cela fait deux mois qu’on nous a promis la mise en service du forage de Kantidja lors d’une réunion tenue à la daïra en présence du chef de daïra, du maire et d'autres représentants des autres secteurs dont celui de l'hydraulique de Draâ El-Mizan, mais nous ne voyons rien venir "
La déclaration est du président du comité de village d’Iâllalen, M. Boussad Sadani. Ce dernier reviendra sur la panne au niveau de l’un des forages qui alimentent toute la grappe de villages d’Iâlallen et d’Ighil El Vir (environ six mille habitants). « Le matériel est tombé en panne. Il n’est ni réparé ni remplacé. Pourtant, lors de la réunion que je viens d’évoquer, on a cru que les responsables concernés allaient intervenir parce qu’ils l’avaient promis », enchaînera notre interlocuteur. Celui-ci estimera que si ce forage n’est pas remis en service, l’eau manquera d’autant plus que l’été pointe déjà son nez. » Actuellement, en raison du manque de pluviométrie, l’eau commence à être rationalisée. Et que dire si nous avions un forage en moins ? » poursuivra-t-il. Pour ce président du comité, c’est le même constat au sujet de la conduite principale sur une distance d’environ sept kilomètres. « L’ancienne est vétuste. Elle éclate et laisse des fuites. Ce qui provoque des pertes et des perturbations dans l’alimentation des villages. Nous avions demandé une autre conduite de remplacement. La direction de l’hydraulique nous a demandé qu’elle répondrait à notre sollicitation si et seulement si l’APC prenait en charge l’étude », nous apprendra-t-il. Et de continuer: « Malheureusement, en dépit de toutes les assurances données par le maire, cette étude n’est pas lancée. Le maire nous avait répondu lors de cette rencontre qu’elle était confiée. Mais, lorsque nous avons contacté l’entreprise, rien de concret à ce sujet. Il nous a menti ». De ce fait, ces deux manques risqueraient de pénaliser ces habitants durant la saison estivale. D’ailleurs, pour en terminer définitivement avec ce problème, les représentants de ces villages souhaiteraient que leur versant soit alimenté à partir du barrage de Koudiat Acerdoune (Bouira) tout comme les villages de Tafoughalt, d’Imzoughène et d’Ath Moh Kaci.
Amar Ouramdane