Le centre de loisir toujours pas ouvert

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C’est les vacances scolaires de printemps. Les élèves des trois paliers vont pouvoir, enfin, « souffler » un peu, après des efforts consentis tout au long du trimestre passé. Dans la commune d’El Adjiba, à l’instar des autres d’ailleurs, les enfants scolarisés vont devoir chercher les moyens de distraction afin de se changer les idées et de se reposer moralement après les intenses efforts fournis durant les études. Mais voilà les espaces de loisirs et d’évasion ne sont pas disponibles comme ils le souhaitent, surtout dans les villages déshérités, où il n’existe pas la moindre ombre d’une structure dédiée aux jeunes, aux loisirs et à la culture. Les aires de jeux, également, manquent cruellement dans cette localité. À leur tour, les terrains de sports de proximité ne sont pas, non plus, disponibles. Résultat: les élèves en particulier et les jeunes de la commune en général se rabattent sur les moyens de bord, en aménageant ou en occupant des terrains de fortune pour s’adonner à des parties de football. Le plus souvent, les enfants, en l’absence des aires de jeux, jouent dans les rues au péril de leur vie, car à proximité il y a les voitures qui passent et qui pourraient causer des accidents. Le chagrin de ces jeunots est d’autant plus profond lorsqu’ils constatent, impuissants, la fermeture de certains équipements publics qui leur reviennent de droit. À l’exemple du centre des sports de proximité (CSP), sis au chef-lieu de la commune, lequel demeure toujours fermé sans aucune explication. L’on avance le « manque » de personnels encadrés et d’animateurs pour la mise en service de cet espace des sports et de loisirs. Une chose est certaine, concernant les élèves habitant les différents villages enclavés de la commune (Semmache, Hagui, Agouilal, Lemdarsa, La Crête rouge,…) ces derniers ne vont pas passer des vacances scolaires « mémorables », mais une quinzaine de jours « vide » de tout loisir, et ce à cause de l’absence justement des lieux de distraction et d’évasion dans leurs localités respectives.

Y Samir.

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