Le wali Mouloud Chérifi était jeudi dernier l’hôte du village Imesdhurar, dans la commune de Saharidj.
Il a commencé sa visite par une inspection de la phénoménale source noire (El Aïnser Avekane), dont le débit frôle les 700 litres à la seconde. A noter que cette source alimente une bonne partie des communes de la daïra de M’Chedallah. M. Cherifi a étudié toutes les possibilités d’améliorer sa protection, sachant que cette source est située en bordure d’un grand ravin sur la partie basse du village et subit des infiltrations tant des eaux pluviales que celles provenant des fréquentes avaries sur le réseau d’assainissement d’Imesdhurar. Aussi, il ordonnera sur place aux services techniques concernés d’établir rapidement une fiche technique d’évaluation du coût de l’opération et les modalités de sa mise en application pour sa prise en charge. Le premier magistrat de la wilaya ne manquera pas d’aller au devant des villageois qui lui exposeront les contraintes liées à la position du village, perché à 1200 mètres d’altitude sur les flancs Ouest du Yemma Khelidja et ses conditions climatiques exceptionnellement rudes, son isolement sur tous les plans mais surtout le danger que représentent pour eux les impressionnants rochers qui surplombent le village. Des contraintes qui ont conduit à un exode massif des villageois, atteignant les 70 %. Le wali s’engagea, alors, à éliminer le maximum de ces contraintes et refusa catégoriquement à ce qu’un tel lieu, avec tous ses atouts dans plusieurs domaines, tel le tourisme l’agriculture de montagne, l’élevage bovin… ne soit déserté. La dernière étape de cette sortie a été l’inspection d’un nouveau réservoir d’eau d’une capacité de 1 000 mètres cubes au profit du vieux Saharidj au lieudit Thala Larevaa, dont les travaux viennent d’être lancés.
Oulaid Soualah