Circulation difficile devant l’hôpital

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Depuis que les travaux d’aménagement des trottoirs ont débuté sur le tronçon reliant le lieu-dit Ahechad à l’hôpital d’Aïn El Hammam, la circulation automobile, déjà peu aisée auparavant, est devenue difficile. Le chantier ouvert le long du mur d’enceinte de l’école paramédicale et faisant face à la structure hospitalière semble durer plus que l’auraient souhaité les usagers de la route. La délimitation des trottoirs par des blocs de pierre, le dépôt de matériaux de construction et autres, réduisent la chaussée à une seule voie, entravant de la sorte le flux des véhicules. Pire encore, deux engins utilisés pour les besoins du projet ne cessent de faire des va-et-vient pour déplacer du béton ou du carrelage. S’ensuit alors des altercations entre chauffeurs et un concert de klaxons, sans aucun égard aux centaines de malades qui se reposent à quelques mètres de là. Connu déjà avant ce chantier, pour être un goulot d’étranglement, en temps normal, cet endroit est devenu depuis quelques jours, un cauchemar pour les chauffeurs de véhicules qui l’empruntent, particulièrement à l’heure des visites aux malades hospitalisés. C’est dire que l’entreprise en charge des travaux, réalisés convenablement, faut-il le préciser au passage, se doit de sortir de ces lieux constamment encombrés, le plus tôt possible. Ce qui évitera aux piétons et surtout aux élèves de l’école primaire et du CEM de Ouaghzen, tout proches, de se mettre en danger en marchant sur l’asphalte. Notons que cette partie de la route nationale 71 est devenue ces derniers temps, difficile à traverser suite aux embouteillages fréquents qui s’y créent, accentués par des stationnements anarchiques. Il faut dire que l’absence de gendarmes ou de policiers pour y imposer un minimum d’ordre semble encourager cette situation. En sus des habitants des villages situés dans la partie ouest de la commune d’Aïn El Hammam, de nombreux voyageurs y transitent pour se rendre à Yataffen, Akbil et plus loin vers Beni Yenni ou Tizi Ouzou. Il est vrai qu’«on ne peut faire une omelette sans casser les œufs». Cependant, comme nous avons eu à le constater en plusieurs endroits, certaines entreprises vaquent à leurs occupations sans se soucier de la quiétude des citoyens. Des réflexes à bannir.

A. O. T.

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