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La polyclinique enfin ouverte

Le secteur de la santé de la commune d’Ain El Hammam vient de s’enrichir d’une nouvelle structure qui aura certainement un impact positif sur la population qui ne cesse d’en réclamer. La polyclinique, tant attendue, depuis des décennies, ouvre enfin ses portes ce dimanche 19 mars, et reçoit ses premiers patients. Bien qu’inaugurée au mois de décembre, par monsieur Bouderbali, le wali de Tizi Ouzou, la structure de santé située en contrebas du centre ville de Michelet n’a pas été, pour autant, mise au service de la population immédiatement. Il a fallu d’abord attendre l’arrivée de l’équipement, l’installer et y affecter le personnel médical et paramédical indispensable à son fonctionnement.

Peu d’informations avaient circulé auparavant, quant à la mise en service de la polyclinique qu’on a pu visiter vers dix heures et où nous avons constaté un mouvement du personnel qui s’affairait à huiler les services fonctionnels. Des citoyens informés ne manquent pas de passer la nouvelle de cet événement, peu commun dans une région où les structures de santé sont réduites à l’unique hôpital qui souffre d’un manque de spécialistes que les malades espèrent trouver dans ces lieux. Dès l’entrée, on se rend compte que tout n’est pas encore prêt, comme si cette ouverture avait été décidée dans l’urgence pour qu’enfin le tout Michelet en profite. Les dentistes qui font désormais partie du personnel de la polyclinique attendent que des ouvriers en plein travail, lors de notre passage, finissent d’installer un fauteuil dentaire. Dans le hall d’attente où on avait dressé quelques sièges, une dizaine de malades attendaient d’accéder au cabinet du médecin généraliste. Quelques mètres plus loin, des infirmiers vaquaient à quelques occupations dans une salle de soins, appelée également «salle de pansement». Pour le moment, le personnel qu’on y a croisé vient d’être affecté de la salle de soins du centre-ville. Le laboratoire devrait, à son tour, être installé dans les prochains jours, tout comme le service de radiologie dont «le matériel est déjà prêt sur place», affirme une source locale. Le défi consistant à «mettre en route» cette polyclinique dont les travaux ont duré plus de très longues années, est déjà relevé. Il reste celui (le défi) de la doter de matériel et de personnel spécialisé pour qu’elle ne devienne pas un simple dispensaire.

A. O. T.

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