Le directeur général de l’agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej), Mourad Zemali, a fait état d’un milliard et 600 DA qui ont été récupérés du montant global alloué aux petites entreprises, durant les mois de janvier et février passés. Il a, également, indiqué que ce chiffre pourra augmenter, pour atteindre les 10 à 11 milliards de dinars en fin 2017. «Notre objectif est que l’ANSEJ puisse s’autofinancer, en ne recourant plus au trésor public», a affirmé M. Zemali, hier, lors de son intervention sur les ondes de la chaîne I de la radio nationale. Concernant les projets financés durant les deux premiers mois de l’année en cours, M. Zemali a précisé que 50% relèvent des domaines de l’agriculture et l’industrie. Ce responsable ajoutera que 78 des bénéficiaires sont titulaires de diplômes universitaires et de la formation professionnelle. Il a fait part, par ailleurs, du début des procédures de rééchelonnement du remboursement des crédits contractés par les petites entreprises, annoncées par le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, lors de la tenue des assises sur les petites entreprises qui ont eu lieu dimanche dernier. Ces procédures concernent les entreprises qui ont été financées avant le 6 mars 2011, et qui sont au nombre de 42.000. «On va étudier tous les cas de ces entreprises en prenant compte de plusieurs considérations, notamment la disponibilité du matériel de production, pour que les entreprises puissent bénéficier du rééchelonnement de leurs dettes», a ajouté M. Zemali, tout en annonçant que le dernier délai du dépôt des dossiers est fixé pour le 31 décembre 2017. Il y a lieu de rappeler que le Premier ministre a affiché la volonté de l’État à assister les petites entreprises dans le cadre de l’encouragement de la production nationale. «Nous devons aller vers le bon sens: produire tout ce qui est importé ici en Algérie. La volonté du gouvernement est d’orienter les futures micro-entreprises vers la production pour couvrir nos besoins», a-t-il dit. L’État continuera, a-t-il soutenu, d’apporter son aide aux porteurs de projets et de renforcer les capacités des petites entreprises, notamment celles activant dans les secteurs à haute valeur ajoutée ou s’inscrivant dans la chaîne de valeur mondiale.
Samira Saïdj

