À l’instar des légumes et fruits dont les prix n’ont cessé de prendre l’ascenseur depuis quelques semaines, le prix du poulet enregistre aussi, une forte augmentation depuis jeudi dernier. Les prix sont revus à la hausse par rapport à ce qu’il en était il y a à peine une semaine. Ainsi, vidé et emballé, dans le strict respect de la commercialisation, les bouchers le proposent à 340 DA le kilogramme alors qu’il affichait, dans les mêmes commerces, il y a quelques jours, le prix de 240DA. Au marché du centre-ville de Bouira, il est cédé par les marchands à raison de 300 DA/KG, contre 220 DA il y a peu de temps. À ce sujet, un aviculteur, dira : «Le poussin nous revient trop cher. Ajouter à cela, l’entretien d’un poulailler qui est loin d’être facile, contrairement à ce que pensent la plupart des gens. En plus de l’aliment qui augmente régulièrement, il y a aussi d’autres pertes, auxquelles la plupart des éleveurs font face dues à divers incidents.» Avant d’ajouter : «Quand on perd une quantité considérable de notre élevage, cette hausse est l’unique solution que l’on a trouvée afin de garantir notre capital». Par ailleurs, cette hausse concerne également le poulet vendu en rôtisserie dont le prix, qui ne dépassait pas les 450 DA, est remonté à 750 DA. Toutefois, et comparativement à d’autres localités limitrophes, les prix affichés par les bouchers de Bechloul, d’Ath-Leqsar ou ceux d’El-Esnam, à l’Est de la wilaya de Bouira, sont encore un peu plus élevés. À signaler que certains clients estiment qu’avec l’arrivée prochaine du mois de Ramadhan, il va encore subir une hausse plus élevée. En attendant, nombreux sont les consommateurs de la viande blanche qui se sont rabattus sur la viande congelée, à cause de la cherté de la viande blanche.
Aziz C.