Une antenne 4G LTE pour Issoula

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L’une des revendications des habitants de plusieurs localités de Bechloul, une commune sise à 21 km à l’Est du chef-lieu de la wilaya de Bouira, c’est l’installation d’une antenne réceptrice de 4G LTE. Et ce vœu vient d’être exaucé pour les habitants du bourg d’Issoula. Ainsi, une antenne réceptrice de la 4G-LTE a été installée dans la localité d’Issoula, à l’Est du centre-ville de Bechloul, non loin d’Ichihen, a-t-on appris. D’après les services d’Algérie Télécom, cette antenne a été mise en service depuis la semaine dernière. Tout habitant de cette localité ayant en sa possession un modem, de type 4G LTE peut, à présent, surfer sur le web et de profiter de cette commodité. Il peut même jouir de la réception de chaînes de télévision sans avoir recours à une antenne parabolique, et bénéficier de l’utilisation, en temps réel, du système internet à haut débit. À signaler qu’un bon nombre de férus de ce moyen technologique, qui ne recouraient précédemment qu’à des chargements de la 3G des différents opérateurs de téléphonie, ont dès à présent préféré opter pour ce réseau non seulement pour son haut débit, mais aussi pour le prix raisonnable et accessible de l’abonnement à la 4G LTE. A ce sujet, Ahmed, un habitant d’Issoula dira : «Étant très cher, l’abonnement à la 3G des opérateurs de téléphonie n’est pas à la portée de tout le monde. Voilà pourquoi la plupart se tourne vers ce nouveau réseau internet accessible à tout le monde ». Par ailleurs, il y a lieu de signaler que le nombre de modems mis à la disposition des clients reste insuffisant, déplore-t-on. C’est pourquoi, beaucoup d’habitants se sentent contraints de racheter des modems onéreux au marché noir, à des prix pouvant frôler parfois les 10 000 DA. Pour rappel, au niveau des localités de la commune d’El Esnam, à l’Est de Bouira, dont Guemgouma et Ath Maâkaci, les travaux d’installation d’antennes n’ont toujours pas repris. Pour Ramdane, un habitant d’El Esnam, «ce n’est pas la faute d’Algérie Télécom, c’est plutôt dû au fait que ces localités ne possèdent pas de comités de village qui peuvent faire valoir leurs droits», estime-t-il. Et d’ajouter : «Les villageois sont obligés de s’organiser en comités de quartier ou de village, pour mieux défendre leurs droits.»

Aziz C.

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