Nombreux sont les paysans qui procèdent en cette période du printemps au greffage de différentes espèces d’arbres fruitiers, dont l’olivier sauvage, au nord de la wilaya de Tizi-Ouzou. Ainsi, chaque année au début du mois d’avril et fin mars, selon les régions et leurs climats, il est procédé au greffage de l’olivier sauvage (Azebouje) ou (Ahechad). L’activité du greffage, laquelle est devenue pour certains une passion, se généralise pratiquement dans toute le Kabylie. Pour une journée de greffage, le spécialiste dans ce domaine demande jusqu’à 4 000 DA, dira un paysan d’Azazga, qui, reconnaît, qu’il y en a qui le font gratuitement. À noter que la valeur du produit oléicole a donné une volonté en acier à de nombreux gens de toute la région ces dernières années, vu le coût réel de cette matière laquelle varie entre 600 à 750 DA. «C’est vrai que ramasser les olives est une tâche très difficile à effectuer, sachant que les vergers oléicoles se situent sur des terrains accidentés, où beaucoup de chutes, parfois mortelles, ont été enregistrées. C’est pour cela que le coût de ce produit est toujours en hausse ces dernières années, surtout en saison maigre, c’est-à-dire de baisse de production», confie un autre paysan. Et d’enchaîner : «A part les plants distribués par les services agricoles dans différentes municipalités, les moyens mis à la disposition de la population sont insuffisants. Nous souhaitons l’organisation de journées d’information sur le greffage, la taille et l’entretien de chaque type d’arbre»,
A. I.

