Appui à la promotion de l'emploi

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«À voir votre capacité de production, vous serez les futurs bâtisseurs de l'économie nationale».

C’est ce qu’a déclaré le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, à de jeunes promoteurs dans le cadre de l’emploi de jeunes, hier, lors de la visite de travail et d’inspection qu’il a effectuée dans la wilaya de Boumerdès. Le ministre s’est montré satisfait du taux de chômage dans cette wilaya, estimé à 10,29 %, le trouvant presque égal à la moyenne nationale, qui est de l’ordre de 10, 60%. Mais il ne manquera pas, pour autant, de s’interroger sur les raisons du refus de 17000 postes d’emploi de l’ANEM, ouverts au recrutement des jeunes ces dernières années. Lors d’une rencontre – débat avec les cadres de son secteur, en milieu de journée, le ministre réitérera les facilités accordées par l’État, pour la création des micro-entreprises et entreprises génératrices de postes d’emploi, et assurant le développement du pays. Pour preuve, avance-t-il, des antennes de l’ANGEM ou de l’ANSEJ se rapprochent des universités et des C.F.P.A, pour permettre aux diplômés de profiter des formules d’aides au lancement de leurs projets. Il tiendra à préciser à l’assistance que l’État algérien veille sur la préservation des acquis sociaux de la population en général et des employés en particulier, comme en témoigne, a-t-il expliqué, l’introduction à grande échelle de la carte Chiffa au niveau national, donnant accès à la gratuité des soins, relative ou intégrale, suivant la nature de la maladie. Et ce en plus d’autres acquis, comme le logement social, l’éducation et le soutien des produits à large consommation. Accompagné du wali Abderrahmane Madani Fouatih et d’autres responsables locaux, le ministre du travail s’est rendu, une heure auparavant, au siège de la CNAS. Là il insistera sur la nécessite du renforcement de la coordination entre cette caisse nationale d’assurances des travailleurs et la caisse des retraites. «L’on doit impérativement appliquer, d’ici peu, des mesures coercitives contre les employeurs refusant de s’acquitter de leurs cotisations», a t-il averti en citant également la nécessité de contrôler les prescriptions de médicament ou de titres de congés des médecins conventionnés, à leurs malades.  »Si le recouvrement des cotisations des employeurs est insuffisant, la caisse de retraite tombera inéluctablement en faillite», a-t-il tenu encore à rappeler.

Salim Haddou

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