Plus d’une centaine de transporteurs de voyageurs par fourgons, assurant la ligne Bouzeguène – Azazga, ont déclenché, hier, une grève illimitée pour dénoncer «l’absence de contrôle et la sourde oreille des autorités». Réunis à la station des fourgons de Bouzeguène, les transporteurs brandissaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire «Absence des autorités, stop à la négligence de nos droits», «Grève TPV, halte à la Hogra.» Les protestataires revendiquent à travers cette action leurs droits à de meilleures conditions de travail. Ils dénoncent l’absence des autorités qui ferment les yeux sur les transgressions des transporteurs par bus qui ne respectent pas les horaires, la surcharge des bus, les clandestins… «On travaille dans des conditions misérables pour assurer le transport des citoyens. On paie les impôts, on ne se déplace qu’avec autorisation, on s’organise. On a même des journées de repos mais les bus nous rendent la mission difficile avec 20 voyageurs debout. Qu’est ce qu’on fait nous ?», s’interrogera un délégué. «Nous avons à maintes reprises sollicité la direction des transports pour une association des transporteurs de Bouzeguène, mais en vain. Même au niveau de la daïra on nous bloque», ajoute un protestataire. «Une assemblée générale aura lieu cet après-midi (hier après-midi ndlr), et la grève se poursuivra jusqu’à ce que les autorités locales décident de négocier et de donner suite à notre plate-forme de revendications», conclut notre interlocuteur.
Fatima Ameziane