L’aménagement reste à faire

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Ces dernières années, eu égard au grand nombre de logements réalisés notamment dans la zone dite Nouvelle-ville et sous pression des demandeurs, des cités entières ont été attribuées sans aménagements et parfois même sans commodités, tels le gaz naturel, l’électricité et les accès. Le cas de la cité dite 250 logements, concrétisés par le Fonds d’Abou Dabi, est un exemple en la matière. Sur place, pas moins de trois énormes fuites d’eau qui se déversent sur les accès leur causant d’autres désagréments. « Nous les avions signalées à maintes reprises mais elles ne sont pas encore réparées », se plaint un résident. Un autre intervenant ajoutera: « Concernant ces accès, ils sont boueux en hiver et poussiéreux en été. Après de nombreuses démarches, les responsables ont agi en les revêtant avec du gravier zéro quarante. Mais, quelques mois après, ils ont repris leur état initial. En tout cas, nous et nos enfants souffrons énormément de la boue et de la poussière ». Pour nos interlocuteurs, des promesses leur ont été données par rapport au bitumage de ces accès. « À chaque fois que nous soulevons ce même problème, la réponse est la même : Patientez encore ! Mais, jusqu’où va aller notre patience? », s’interrogera un autre. Les résidents de ce quartier se demandent pourquoi leur quartier n’est pas pris en charge comme les autres. « Pourquoi notre cité est-elle abandonnée contrairement aux autres? », s’interrogeront-ils. Par ailleurs, ces résidents aborderont le problème des aménagements. « Il reste beaucoup à faire dans ce volet », suffira de dire un autre membre du collectif. Ce qui empoisonne encore plus la vie des résidents de ce quartier est l’absence totale d’hygiène. « Nous avons beau essayer d’entretenir les lieux mais, des déchets de nature différente les envahissent dès la fin de notre opération. Je vous dirai que notre proximité avec les logements sociaux squattés en 2001 a empiré davantage notre situation. Des maladies sont dans l’air. Regardez cette décharge où sont jetés des détritus de tous genres », soulignera un dernier intervenant. En outre, ces résidents n’oublieront pas d’interpeller tous les responsables concernés par ces problèmes évoqués de prendre leurs responsabilités. Il est attendu l’attribution d’un autre quota de logements dans ce périmètre. Cela induira un nombre supplémentaire d’habitants qui réclameront eux aussi l’amélioration du cadre de vie dans cette zone.

Amar Ouramdane

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