La commune d’Ighram, dont le chef-lieu communal est distant de 70 kms au sud-ouest de Béjaïa, est située en zone montagneuse difficile d’accès à cause de son relief accidenté. Constituée de 25 villages déshérités à des degrés variables, cette municipalité marque le pas en matière de développement local. Les insuffisances enregistrées dans tous les volets sont une litanie. Cette situation a forcé un bon nombre d’habitants de certains villages enclavés à un exode imparable vers le chef-lieu d’Ighram et Akbou notamment. Les villages, tels que Ath Amar Ouzeggane ou encore Azzouna, ont connu une véritable saignée de leurs habitants il y a des années de cela. La dégradation du cadre de vie est toujours d’actualité dans la plupart des villages, lesquels ont besoin d’un véritable plan de développement local pour endiguer le phénomène de l’exode rural et fixer par là même la population dans leurs localités. Dans le même contexte, l’amélioration des conditions de vie des villageois passe, entre autres, par la dotation de leurs localités en aménagement urbain pour leur faciliter la vie quotidienne. Ainsi, l’eau potable, les routes, l’éclairage public, l’assainissement, le gaz de ville et autres réseaux de base sont primordiaux pour une vie plus confortable. Et c’est ce que s’échinent à faire, en tout cas, les autorités communales dans la mesure des moyens financiers et matériels qui sont en leur disposition! Ainsi, pour atténuer un tant soit peu les carences en tous genres, l’APC prévoit un certains nombre d’opérations ayant trait à l’aménagement urbain et ce au profit de certaines bourgades en attendant d’autres. De ce fait, il est prévu la réalisation de deux réseaux de l’assainissement au profit des quartiers « Tikherbatine » et « Tigharmine » sis respectivement aux villages d’Irsen et de Tizi Maâli, et ce sur une distance linéaire de 500 mètres chacun. Dans le même sillage, l’APC projette aussi de réaliser une opération qui se rapporte à la réfection du réseau de distribution de l’eau potable pour le bénéfice du village d’Ath Sellam et ce sur 770 mètres linéaires. Toujours dans le chapitre aménagement, où cette fois-ci, il est projeté de réhabiliter le chemin qui relie le CW7 et le village de Timouragh sur une distance de 1500 mètres linéaires. L’APC a, à cet effet, lancés plusieurs avis de consultation.
Syphax Y.