La pomme de terre toujours aussi chère !

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Les décisions prises récemment par les acteurs concernés quant au déstockage de la pomme de terre des chambres froides n’a décidément pas porté ses fruits, du moins dans l’immédiat dans la ville de Kherrata. En effet, la pomme de terre se vend encore à 80 DA/kg et a atteint même les 100 DA/Kg au début du mois d’avril 2017. Une hausse vertigineuse qui a touché également la tomate, proposée à 150 DA/kg, alors que ce sont des produits qui sont disponibles sur les étals du marché local quelle que soit la saison. Par conséquent, le consommateur, à revenus modestes, n’arrive pas à s’y procurer au vu des prix pratiqués. Il se contente parfois de sillonner le long des étals pour contempler de loin ces «précieux» légumes, l’un des plus consommés par les ménages. Sans oublier enfin la laitue qui n’a pas été épargnée par cette vague d’augmentations, puisqu’elle s’affiche à 100 DA/kg. Par contre, une certaine stabilité des prix a été constatée sur d’autres produits, tels que l’oignon, le concombre, la carotte, les petits-pois, les haricots verts… vendus respectivement à 50, 60, 50 et 90 DA/kg. Le phénomène exceptionnel d’augmentations des prix de la mercuriale, qui a touché particulièrement la pomme de terre, ne peut être que le résultat des agissements des spéculateurs qui ne lésinent sur aucun moyen, aussi illégal soit-il, pour s’enrichir facilement au détriment du pouvoir d’achat du citoyen déjà difficilement supportable, estiment les consommateurs. Ces derniers s’interrogent sur leur quotidien, avec cette augmentation des prix, pendant le mois de Ramadhan. Pourvu que les mesures prises par les instances concernées, quant à la régulation du marché et la lutte contre la hausse des prix, soient suivies d’effets, se contentent-ils d’espérer.

S Zidane.

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