Les relais routiers ne font plus recette sur la RN5

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Sale temps pour les propriétaires des relais routiers implantés à différents endroits, à proximité de la RN5, à Ahnif-centre.

En effet, depuis la mise en service de l’autoroute Est-ouest, les tenanciers des relais routiers, qui pullulaient à Ahnif-centre et à la sortie de cette localité, ont tous mis la clé sous le paillasson, l’un après l’autre, car leurs chiffres d’affaires ont chuté vertigineusement à cause de cette autoroute qui leur a « piqué » leur gagne-pain. Les voyageurs, clients habituels, qui se restauraient et prenaient le café dans ces lieux, ont fini par les bouder, car leurs bus empruntent directement l’autoroute depuis des années déjà. Un tour vers ces relais dans la localité d’Ahnif renseigne sur cette situation peu reluisante qui y prévaut. D’aucuns se souviennent de cette époque faste, où ces restos et cafés travaillaient sans relâche avec une forte clientèle, constituée de voyageurs transitant par les lieux en provenance ou en partance vers plusieurs autres localités (Alger, Béjaïa, Jijel, Constantine, Setif, Annaba…) Les relais avaient du mal à satisfaire la demande tant il y avait du monde à toute heure de la journée, surtout à midi. Actuellement, les lieux sont déserts, et pas un relais ne fonctionne. Il y a en tout cinq relais routiers qui activaient, il y a des années de cela à Ahnif-centre en bordure de la RN5 laquelle était très dense en circulation automobile. Le dernier relais qui a résisté, vaille que vaille, à la déroute a fini par fermer, ces derniers jours, car ses recettes ont drastiquement baissé, a-t-on appris. « Avec la fermeture de ces relais, la commune d’Ahnif a perdu, ces derniers temps, une véritable ressource financière et un gisement d’emplois qu’apportaient des centaines de clients par jour, lesquels passaient par notre localité. Cela permettait à nos jeunes de tenir le coup en travaillant comme serveurs, caissiers ou vendeurs dans ces lieux. D’autres, profitaient de la position de la RN5, pour vendre des tas de produits comme la poterie, les bibelots, les fruits, l’huile d’olive,…Mais actuellement, la RN5 ne fait plus vivre comme avant », regrette un habitant d’Ahnif-centre.

Y Samir.

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